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Le soleil | Sénégal | 10/11/2007 | Lire l'article original
Ce sont, entre autres, les objectifs de l’atelier de finalisation du guide de prise en charge du Noma dans la région africaine. Il est destiné aux prestataires des soins de santé à tous les niveaux du district sanitaire qui doivent répondre aux besoins des populations en matière de prévention, de détection et de prise en charge de la maladie.
La cérémonie d’ouverture a été présidée
par le conseiller technique du ministre de la Santé et de la Prévention
médicale, le Dr Assane Yaradou qui a rappelé que le Noma touche
les enfants souffrant de malnutrition ou de dénutrition chronique et
dont l’âge varie entre 0 à 6 ans. Et puisque le continent
africain vit dans une pauvreté extrême, le taux de prévalence
de cette maladie, regrette le Dr Antonio Pedro Felipe, représentant résident
de l’Oms risque d’augmenter si des mesures de lutte ne sont prises.
Selon lui, les statistiques les plus récentes indiquent que l’incidence
du Noma est de 20 cas pour 100.000 enfants par an. Il ajoute que près
de 90% des enfants touchés meurent sans avoir reçu le moindre
traitement. C’est pour cette raison que le bureau régional de l’Oms
a mené au cours de l’année 2007, une enquête régionale
sur le Noma. Il a été constaté que 21 pays africains sont
touchés par les cas de Noma. Les pays les plus affectés par cette
maladie sont ceux de la région ouest africaine avec le Niger et le Burkina
Faso qui sont en tête. Dans les régions du Sud, l’on note
des cas du Noma associés au VIH/Sida, informe le représentant
de l’Oms à Dakar.
En tant que principal bailleur, l’Oms à travers son bureau régional pour l’Afrique a développé un programme de lutte contre le Noma en élaborant ce guide pratique de prise en charge à l’intention des professionnels de la santé. Une manière d’orienter les professionnels de la santé dans la prise en charge des maladies bucco-dentaires, a déclaré Filipe.
Au Sénégal, le ministère de la Santé et de la Prévention médicale, de son côté, a mis en place un programme de lutte contre le Noma. Ce programme, selon Assane Yaradou, conseiller technique du ministre, tourne autour de la formation des professionnels de la santé, de la sensibilisation des populations au niveau communautaire.
Selon lui, ces efforts seront poursuivis en milieu rural afin d’éliminer totalement les cas de Noma au Sénégal.
Eugène Kaly
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