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L'Express | Maurice | 09/11/2007 | Lire l'article original
Sans compter qu’ils font une concurrence aux vrais médecins», soutient Ishack Jowahir. Il dit détenir des prescriptions pour prouver ce qu’il avance. Une réunion lundi avec le ministère de la Santé et la PMPA portera, entre autres, sur cette question. Par exemple, explique le Dr Jowahir, un chiropracteur doit manipuler la colonne vertébrale après que le médecin a fait son diagnostic. Or, dans les cas présents, ils veulent soigner tous les problèmes. Un patient qui souffre de goutte est pris en charge sur le plan médical par ces chiropracteurs. «Ils induisent les patients en erreur. Dans un autre cas, un patient est tombé dans un coma hyperglycémiant pour avoir pris des sirops prescrits par un de ces médecins.» Un patient s’était fait soigner pour anxiété, selon ces thérapeutes naturels.
Il a dépensé Rs 20 000 pour le traitement sur trois mois. Après avoir consulté son généraliste, il a découvert qu’il souffrait en fait d’hyperthyroïdie, qui provoque, entre autres, la fatigue. Un Mauricien figure d’ailleurs aussi sur la liste des thérapeutes montrés du doigt. Le Dr Jowahir a en sa possession un reçu d’un d’entre eux. Ce thérapeute doit normalement, de par sa formation, soulager les maux de dos, après diagnostic d’un médecin. Or, il prescrit aux malades des médicaments pour les bronches. Sans compter, ajoute le Dr Jowahir, qu’il les vend à Rs 1 675 et que pour la consultation totale, la personne a eu à payer Rs 3 275. Ces médicaments seraient achetés à bas prix en Inde, mais vendus à des prix exorbitants.
Dans sa lettre au Medical Council, Ishack Jowahir fait mention des honoraires et des médicaments inclus pouvant aller jusqu’à Rs 5 000. «Je vais au Medical Council, il me dit qu’il ne peut sanctionner que ceux qui sont enregistrés», déplore-t-il. Un autre médecin rappelle qu’il y a quelques années, un masseur, qui prescrivait des anti-inflammatoires, a été envoyé en cour par le Medical Council et a été sévèrement blâmé...
Jane L. O’NEILL
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