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L'Express | Maurice | 08/11/2007 | Lire l'article original
Entre-temps, la vidéo endoscopie, machine nouvellement disponible dans cet hôpital, promet. Comme cela a été le cas pour une dame qui, depuis quatre ans, suit un traitement qui ne correspond pas à sa maladie. Le sang dans ses selles avait fait l’objet de plusieurs investigations. Deux radiographies n’avaient pas donné d’indications précises. Un premier diagnostic faisait état d’une inflammation du colon. Or, avec ce nouveau service, la colonoscopie effectuée démontre que c’était deux polypes qui provoquaient ses saignements.
Les polypes sont des tumeurs bénignes au niveau de l’intestin. Normalement, ils doivent être enlevés au moyen de la chirurgie. Alors que l’endoscopie permet dorénavant de le faire en moins de 48 heures sans longue hospitalisation. La patiente est aujourd’hui, selon le médecin, en voie de guérison. A noter cependant que l’endoscopie traditionnelle, et non digitale comme à celui du Nord, est déjà présente dans chaque hôpital. C’est d’ailleurs dans le but d’offrir un meilleur service que la vidéo endoscopie, qui offre des images à très haute définition, aidant à de meilleurs diagnostics et traitements, a été acquise. «Il est vrai que cette nouvelle opportunité servira à faire des diagnostics. Mais nous pouvons également traiter avec cette technique», précise le Dr Farook Bholah. Ainsi, des varices de l’œsophage, qui peuvent provoquer des hémorragies très graves, peuvent être traitées et prévenues.
Le contrôle des saignements peut être assuré en cas d’ulcère. Cela évite à la plupart des patients des interventions chirurgicales. La dilatation de la structure de l’œsophage est aussi possible.
Les patients souffrant de gastrite, d’inflammation à l’estomac, d’ulcère, ont recours à la gastroscopie. Elle permet donc l’examen de la gorge, de l’œsophage, du petit intestin, des différentes parties de l’estomac. Cette unité offre également la possibilité, de faire de la colonoscopie dans les cas d’inflammation du colon, du cancer du colon, entre autres.
Le Dr Farook Bholah précise que ce département doté de personnel spécialement qualifié peut intervenir si quelqu’un a avalé quelque chose par accident.
Jane L. O’NEILL
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