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Revue de presse de Santé tropicale

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Santé publique - Fixation du personnel médical : Matam cherche «colle» pour le bien-être des malades

Le quotidien | Sénégal | 13/04/2006 | Lire l'article original

La région de Matam peine à attirer et à retenir le personnel médical indispensable au bon fonctionnement des structures sanitaires de la région et au bien-être des 227 000 âmes que compte la région. Ainsi, aucun chirurgien n’exerce dans la région et le déficit en termes de personnel est estimé par le médecin chef du district sanitaire de Matam, le Dr Abib Ndiaye à 20 médecins, 167 sages-femmes d’état et 42 infirmiers.

Sans conteste, Matam est une des régions du pays les plus faiblement pourvues en personnel médical et reste très loin de remplir les normes du Programme de développement intégré de la santé (Pdis) ou de l’Organisation mondiale de la santé (Oms). L’un des principaux motifs de désaffection du personnel médical, reste la faiblesse de la rémunération, en rapport avec l’éloignement de la zone et les difficiles conditions climatiques. Ce qui a poussé le Doyen Guèye du comité de gestion du district de Matam à préconiser un retour vers le passé, quand l’administration octroyait des primes d’éloignement à ses agents. Entre l’opportunité de travailler pour les multiples Ong, programmes et organismes avec des salaires mirobolants et le travail en milieu rural peu rémunérateur et autrement plus astreignant, les médecins, infirmiers et sages-femmes ont vite fait leur choix. Le résultat est visible dans la région avec de nombreuses structures sanitaires qui restent fermées faute de personnel. Parfois, dans les zones les plus enclavées, le personnel affecté refuse tout bonnement de rejoindre le lieu d’affectation ce qui est l’occasion de bras de fer avec les autorités comme ce fut le cas à Kédougou ou à Goudiry dont les anesthésistes ne voulurent pas rejoindre leur poste.

La principale difficulté reste ici la fixation de médecins spécialistes comme les chirurgiens, dermatologues, psychiatres etc. De ce fait, la seule solution qui se présente reste la recherche d’alternatives avec «des partenariats qui sont noués avec certains centres de formation comme l’Endss, la mise à disposition de médecin stagiaire de 7e année ou encore le recrutement de médecins par le comité de gestion ou les collectivités locales», souligne le Dr Ndiaye. Cependant, les faibles moyens dont disposent ces dernières les empêchent souvent d’apporter des solutions même si, en son temps, le Conseil régional de Matam avait développé une idée très novatrice. En l’occurrence, il s’agissait d’octroyer une bourse d’étude à un étudiant en médecine pour son perfectionnement en gynécologie et qui aurait servi la région après sa formation. Malheureusement, le projet ne s’est pas concrétisé, mais la réflexion autour de telle pratique a été retenue comme pouvant apporter des solutions au déficit de personnel.

Dans la région de Matam, l’apport des émigrés permet de juguler certaines situations de crises. En effet, de nombreux postes ou cases de santé ont été construits avec le concours de ressortissants sénégalais vivant à l’étranger. Ces derniers vont même jusqu’à assurer la prise en charge du personnel comme dans le village d’Adabéré qui a recruté une sage-femme à Dakar. Mais de telles actions posent le problème de leur pérennisation.

La célébration de la journée mondiale de la santé a servi de prétexte au district sanitaire de Matam pour faire une analyse de la situation des ressources humaines du secteur et pour mener une réflexion sur cette problématique qui affecte tous les pays du monde, en particulier les pays en développement. Cette pénurie de personnel est à l’origine du gap de quatre millions de médecins, d’infirmières, de sages-femmes, d’administrateurs et d’agents de santé publique nécessaires pour répondre aux besoins des 57 pays touchés à travers le monde et dont 36 sont situés en Afrique subsaharienne. Elle est également à l’origine des départs de plus en plus importants des médecins africains vers les pays les plus développés qui offrent de meilleures opportunités. D’où l’urgence de tirer la sonnette d’alarme.

Mame Woury THIOUBOU

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