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Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 19/11/2007 | Lire l'article original
Tenant compte des nombreuses difficultés rencontrées dans ce
cadre, le professeur Para a souhaité que le Congo ne reste pas en marge
du processus enclenché dans toute l'Afrique et visant à apporter
des soins de santé adéquats à des patients victimes de
morsures de serpents et de piqûres de scorpions.
A travers une série de recommandations prises à l'issue de la
conférence de Brazzaville, les participants ont résolu de conforter
les conclusions des rencontres de Dakar au Sénégal en 2001 et
de Cotonou au Bénin en 2004. Ils ont notamment envisagé de régionaliser
la recherche et la formation des personnels de santé dans ce secteur
et de tout mettre en œuvre pour favoriser le développement de la
coopération Sud-Sud afin de pouvoir remédier à l'épineux
problème des envenimements en Afrique.
Cette rencontre de trois jours a permis de faire le point sur les recherches qui ont trait à la diversité, la biochimie des venins de serpents et de scorpions, potentiellement mortels dans certains cas et inoffensifs dans d'autres. La réunion a été également un moment privilégié pour évaluer le niveau actuel des besoins et sérums antivenimeux (SAV) ainsi que la qualité des relations entre les fabricants de sérums et les structures sanitaires des pays africains. Les principes de qualité et d'efficacité des sérums, ainsi que l'apport et les méfaits de la médecine traditionnelle des pays africains dans la prise en charge des envenimements par les morsures de serpents ou piqûres de scorpions, ont particulièrement retenu l'attention des participants.
Sur près de 3 000 espèces de serpents répertoriées dans le monde, quelque 500 sont dangereuses du fait de leurs venins hautement toxiques et potentiellement mortels. On estime que 5 millions de morsures de serpents et 2 millions de piqûres de scorpions surviennent chaque année. Ce qui occasionne près de 150 000 décès par envenimement, dont plus de 20 000 en Afrique. Ces drames touchent particulièrement les fermiers, les forestiers, les enfants et les adultes qui ne disposent pas de thérapeutiques adaptées.
Nestor N'Gampoula
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