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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 30/11/2007 | Lire l'article original
Au-delà de l’appréciation faite par les députés, une remarque et non des moindres s’impose quant à la répartition des secteurs clés de la vie nationale. Selon le tableau dressé par le Premier ministre à ce sujet, près de 70% de l’enveloppe globale sont alloués aux secteurs prioritaires suivants : Infrastructures (41%), Energie (14%), Enseignement primaire, secondaire et professionnel (5%), Santé (5%), Agriculture et développement (3,5%). On s’aperçoit d’emblée qu’un tel déséquilibre n’est pas de nature à promouvoir le bien-être des populations congolaises. Car, un gouvernement ne peut pas prétendre développer le pays en accordant de maigres ressources à l’Education, à l’Agriculture et à la Santé.
Les 5% alloués à ce secteur sont loin de couvrir le besoin de la population, exposée à de nombreuses maladies. Surtout quand on sait qu’en RDC, le problème des soins de santé primaires se pose avec acuité. Dans un pays où la quasi-totalité des infrastructures sanitaires sont en état de délabrement avancé, le gouvernement devrait allouer un budget conséquent. Une façon pour lui d’améliorer tant soit peu, les conditions sanitaires de quelque 60.000.000 de Congolais. Une telle démographie exige du gouvernement d’énormes moyens financiers pour faire face aux multiples problèmes sanitaires qui se posent au pays.
Image des formations sanitaires de la RDC
Il suffit de visiter les dispensaires, hôpitaux et autres centres de santé publics de la RDC, pour se rendre compte de la précarité du système sanitaire congolais. Le manque d’équipements de type moderne, la rareté des produits pharmaceutiques, les mauvaises conditions de travail du personnel médical… Tel est le dénominateur commun des formations médicales de la République démocratique du Congo. Ce qui nous pousse à dire que beaucoup de choses restent encore à faire dans ce secteur vital. Raison pour laquelle, le gouvernement congolais est appelé à sécuriser la population sur le plan sanitaire. Cela, en équipant régulièrement les formations médicales non seulement en matériel, mais aussi en produits pharmaceutiques. La réhabilitation des infrastructures sanitaires existantes s’avère également indispensable, sans oublier la construction de nouveaux hôpitaux là où ils n’existent pas encore. En dernière instance, le gouvernement a l’obligation d’améliorer les conditions de travail du personnel de santé. Une telle politique éviterait des mouvements de grève à répétitions pratiquées par les hommes et les femmes en blouses blanches.
Mais pour y arriver, il faut que l’enveloppe allouée à la Santé soit revue à la hausse dans les jours à venir. Car, la vie des fils de la République démocratique du Congo en dépend.
Par Albert tshiambi
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