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Le soleil | Sénégal | 30/11/2007 | Lire l'article original
« La Société sénégalaise de Gastroentérologie et d’Hépatologie (Sosegh) regroupe les spécialistes des maladies digestives. Notre mission, c’est de mettre les praticiens au courant des avancées scientifiques dans cette spécialité médicale pour mieux prendre en charge les patients », souligne le président Pape Saliou Mbaye.
Plusieurs infirmiers, Aide-endoscopsites bénéficieront des sessions
de formation animées par les experts européens et africains. La
mise à niveau par la formation continue est la condition d’amélioration
des prestations des services de santé. « La formation continue
est la sève qui nourrit et régénère les praticiens
», défend Francis Klozt, directeur de l’hôpital Principal
qui n’a pas aussi manqué de rappeler l’effort de formation
des praticiens de la santé fourni par la Société médicale
d’Afrique noire de langue française (Smanlf) dont la célébration
du cinquantenaire est associée avec ce congrès. Par ailleurs,
le doyen de la Faculté de médecine, de pharmacie, d’odontostomatologie,
Cheikh Sadibou Boye, a relevé toute la pertinence de ces journées
scientifiques avant de remercier le président de la République
et le ministère de la Santé et de la Prévention médicale
pour leur soutien.
Les congressistes peuvent déjà compter sur le département
de la santé qui s’est engagé à prendre en compte,
les conclusions et des recommandations de la rencontre.
« Les hépatites virales poursuivent leurs méfaits, avec leurs conséquences dramatiques que sont les hépatites chroniques. C’est pourquoi, nous attendons avec un très grand intérêt, les résultats de vos réflexions autour de la prévention des traitements applicables à ces maladies », a dit le ministre de la Santé, Safiétou Thiam qui a aussi établit la corrélation entre la formation continue et l’amélioration de la qualité de prestation des agents de la santé.
L’échange autour de ces maladies vient à son heure. Les statistiques donnent un aperçu sur leur fréquence. Selon, le Pr. Pape Saliou Mbaye, le taux général de l’hépatite virale au sein de la population sénégalaise tourne autour de 17 à 20%. Plusieurs facteurs expliquent la prévalence : l’utilisation d’un même matériel pour exciser ou circoncire plusieurs personnes, ou l’usage d’une seringue pour plusieurs sujets.
70 à 90% des ulcéreux guéris ne rechutent pas
Les méthodes thérapeutiques de la prise en charge de l’ulcère ont évolué depuis la mise en évidence du germe responsable, c’est-à-dire le microbe, l’hélicobater-pylori. L’ulcère est devenu très rare en Europe et très fréquent en Afrique et dans les pays les moins avancés. Le taux de prévalence semble être proportionné au taux d’assainissement. « La maladie est fréquente à cause du manque d’hygiène individuelle et collective. La prévalence de cette bactérie en général tourne autour de 90% en Afrique du Sud du Sahara. Il est de 30% en Europe », avance le professeur Pape Saliou Mbaye. Heureusement, que les techniques permettent aujourd’hui d’éliminer une bonne fois l’hélicobatéri-pylori. « L’ulcère était traité par des anti-sécrétoires, mais depuis 1982, on associe les anti-sécrétoires aux antibiotiques. Si on supprime cette bactérie 70 à 90% des ulcéreux sont guéris de leurs maladies », fait savoir le Pr. Pape Saliou Mbaye. Auparavant, il y avait récidive dans le traitement de l’ulcère à cause des traitements suspensifs.
Idrissa SANE
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