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Cameroon tribune | Cameroun | 29/11/2007 | Lire l'article original
Mais le volet qui a mobilisé la plupart des participants à ce débat est bien celui lié à la résistance aux anti-rétroviraux. Pour le Dr Etoa de la direction de la lutte contre la maladie, cette surveillance constitue un volet de la surveillance épidémiologique. On apprend que 41.538 personnes sont aujourd’hui sous ARV, et qu’il s’agit d’un bond en avant, après leur gratuité. Au CIRCB, les tests de résistance préoccupent, et le Dr Marcel Monny Lobé, annonce que d’ici janvier, mi-février, cette question sera techniquement résolue.
Le Dr Charles Kouanfack qui a effectué des recherches sur les résistances des patients de l’hôpital central de Yaoundé pense pour sa part que les résistances primaires demeurent un problème de santé publique. Il faudrait renforcer l’éducation thérapeutique, suggère-t-on ici. « L’éducation thérapeutique est un vaste programme en effet, explique le Dr Charles Kouanfack. Quand quelqu’un se sent bien, il ne voit plus la nécessité de prendre des médicaments. Quand il y a simplement un décalage de 2h, dans la prise des ARV, un problème d’efficacité se pose et dès lors, les résistances continuent ». Le débat, radio-télévisé d’hier, rentrait dans le cadre des activités de la semaine nationale de lutte contre le sida.
Alain TCHAKOUNTE
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