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Le paludisme continue ses ravages en Afrique : 3000 enfants meurent chaque jour

Le patriote | Côte d'Ivoire | 24/04/2006 | Lire l'article original

Loin de s’avouer vaincu, le paludisme continue son offensive. Cette maladie tue chaque jour 3000 enfants en Afrique. Elle sape l’économie des pays africains. Si l’on n’intervient pas, la situation ne fera qu’empirer. Un rapport sur le paludisme révèle que la chloroquine, le moins cher et le plus utilisé des médicaments antipaludiques a perdu son efficacité clinique dans la majeure partie de l’Afrique. Et depuis une dizaine d’années, le nombre de décès d’enfants augmente fortement dans la plupart des régions les plus touchées.

L’on retient qu’environ 90 % des décès par paludisme se produisent en Afrique subsaharienne. Plus d’un million d’habitants de cette région en majorité des enfants de moins de cinq ans, meurent chaque année de la maladie. Soit un accès aigu de neuropaludisme qui entraîne rapidement le coma et la mort. Soit d’une anémie sévère due à des infections paludéennes répétées ou encore des conséquences d’un faible poids de nuisance résultant d’une infection pendant la grossesse. Cette forte mortalité n’est pas la seule conséquence. Le paludisme compromet le développement des enfants qui en réchappent et des nations, dont ils sont l’avenir. Chez l’enfant, un neuropaludisme sévère peut avoir pour séquelles, l’épilepsie, la spamodicité, les troubles du langage et la cécité. Même lorsque les lésions mentales et corporelles sont moins évidentes, les accès de fièvres répétées épuisent l’enfant et l’empêchent de jouer et d’apprendre. Par ailleurs, le paludisme fait perdre chaque année 6000 milliards FCFA de produit intérieur brut à l’Afrique, alors qu’une petite partie de cette somme suffirait à le maîtriser. Dans les zones endémiques, il est à l’origine de 40 % de toutes les consultations externes et, parfois, de 50 % des hospitalisations. En d’autres termes, les systèmes sanitaires africains consacrent une grande partie de leur temps, de leur argent et de leurs ressources humaines au paludisme. Il faut retenir que les chefs d’Etat africaines ont pris l’engagement le 5 avril 2000 de placer au rang des priorités nationales, la lutte efficace contre le paludisme. Qui constitue un fléau et un frein au développement du continent.

1/3 des décès en Côte d’Ivoire est dû au «Palu»
La sixième journée africaine de lutte contre le paludisme sera célébrée le mardi 25 avril 2006 à Koffi Amonkro (village situé dans le district sanitaire de M’bahiakro (Côte d’Ivoire). Le thème de cette édition : «Ensemble passons à l’action», avec comme slogan «l’accès au traitement efficace du paludisme est un droit pour tous». Ce district en 2004 était classé en quatrième position en termes d’incidence de la maladie. Il s’agira à travers cette journée de sensibiliser la population générale sur le paludisme et les prestataires sur le nouveau schéma thérapeutique sur cette maladie. Le paludisme demeure la première cause de consultation dans les établissements sanitaires ivoiriens. Il est responsable à ce jour, d’environ un tiers de décès en Côte d’Ivoire. Notamment chez les enfants. Le poids économique de cette maladie parmi les dépenses reste considérable. Le paludisme peut et doit être évité, singulièrement chez les enfants de moins de cinq ans et chez les femmes enceintes. «Nous devons tous agir pour faire reculer le paludisme. C’est l’occasion de rappeler que la protection contre ce fléau passe par des mesures d’assainissement du milieu et par la protection individuelle ou collective contre la maladie. L’usage de la moustiquaire imprégnée disponible à coût réduit dans les établissements de soins reste une mesure efficace de prévention contre le paludisme», relève le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, le docteur Allah Kouadio Remi.

Anzoumana Cissé

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