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Sud Quotidien | Sénégal | 03/12/2007 | Lire l'article original
Les Pv/VIH de Kaolack ne veulent plus dépendre de la prise en charge, sinon elles aimeraient plutôt être insérées dans des activités génératrices de revenus. C’est en effet une nouvelle décision prise parce que simplement, explique le coordonnateur régional, la prise en charge des malades du Sida entraîne depuis maintenant plusieurs années une problèmatique qui ne cesse de persister et dont les solutions ne seront jamais trouvées.
Déjà, nous renseigne-t-il, la prise en charge par le fonds mondial pour l’édition dénommée "Round 6" qui consistait surtout à l’achat des médicaments pour les autres maladies secondaires touchant les Pv/VIH a toujours constitué un problème si l’on sait que dans la plupart du temps, les malades qui se rendent au niveau des structures sanitaires ne présentent pas les mêmes syndromes et par conséquent n’est effective.
Concernant la question à la décentralisation des Arv, la majeure
partie des malades venus des autres départements de la région
déplorent souvent les cas de rupture de stock de molécules et
même dans certaines localités les appareils de test CDK pour une
meilleure connaissance du taux d’atteinte de l’organisme ne sont
pas encore disponibles au sein des structures de santé.
Mais le problème le plus récurrent selon le coordonnateur régional
des Pv /VIH est surtout lié à la prise en charge en régime
alimentaire. Dans ce volet, ce sont les enfants qui demeurent plus touchés,
car les opérations de ravitaillement en lait ne sont pas très
régulières ; ce qui est à l’origine de la forte mortalité
enregistrée dans cette frange de la population dès le jeune âge.
Visiblement, a-t-il aussi estimé, ces cas de décès sont
repérés au sein de la population adulte des Pv/vih, et cela pour
cause de pauvreté, car ajoute t-il, dans cette association de 250 membres,
seul un effectif de 20 personnes dispose aujourd’hui d’un emploi
permanent.
La grande partie est composée de femmes séparées de leurs maris et en charge de leurs enfants aussi porteurs de virus. Le coordonnateur régional qui se trouve conscient de la cherté des médicaments, trouve cependant qu’il est aujourd’hui temps qu’on développe d’autres stratégies de lutte qui seront autant favorables aux Pv/VIH qu’aux programmes eux mêmes.
Par Abdoulaye FALL
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