Après avoir confirmé qu’aucun cas de cette épidémie n’a été enregistré en RDC jusque là, le Dr Twahiru Yuma a relevé que des précautions sont prises par la Croix-Rouge de la RDC pour éviter qu’elle ne puisse «entrer» en République démocratique du Congo. « Pour ce faire, la Croix-Rouge de la RDC a dépêché ses volontaires pour ceinturer la frontière avec l’Ouganda. En outre, ils ont pour tâche de sensibiliser la population, à l’aide de boîtes à images et d’affiches, sur le danger que présente ce virus et sur les précautions à prendre afin de l’éviter. Ils font également du porte-à-porte pour ce faire», a-t-il fait observer.

Il a rappelé, à ce sujet, que le gouvernement de la RDC a pris la décision de fermer ses frontières avec l’Ouganda après la déclaration de ce virus dans ce pays. D’après le Dr Twahiru Yuma, le virus d’Ebola, qui s’est déclaré en Ouganda, est de type nouveau, en dehors de quatre autres classiques, à savoir ceux du Zaïre, du Soudan, du Restor et de la Côte d’Ivoire. «Jusque là, le type du Zaïre était le plus virulent », a-t-il fait remarquer avant de signaler que c’est pour la seconde fois qu’une épidémie d’Ebola se déclare en Ouganda. Il a, d’autre part, fait le point de la situation d’après Ebola dans l’aire de santé de Kampungu, située dans la province du Kasaï Occidental.

A ce sujet, il a confirmé que la Croix-Rouge de la RDC y demeure encore, après le départ des humanitaires. Ceci, a-t-il expliqué, en vue de réparer les séquelles. Car les biens qui appartenaient aux personnes décédées de suite de virus avaient été détruits : habitations, matelas, habits… et que la communauté avait cessé toutes les activités champêtres, donc des activités économiques.

La Croix-Rouge de la RDC est, dès lors, passée à la première phase. Il s’agit du soutien psychosocial des sinistrés qui consiste à distribuer à cent cinquante familles répertoriées et enregistrées des non vivres (couvertures, bâches, matelas, le kit de cuisine, les habits, etc).Quant à la deuxième phase, elle portera sur le développement des micro-projets selon le choix et les besoins des sinistrés;

Enfin, la troisième phase, c’est celle de développement. Elle prévoit le forage des puits, l’aménagement des installations sanitaires… dans cette contrée.

Officiellement, 186 morts avaient été enregistrés lors de l’épidémie d’Ebola.

Par  Fl. NL-NS

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