Accès aux sites pays
BENIN
BURKINA FASO
CAMEROUN
CENTRAFRIQUE
CONGO
COTE D'IVOIRE
GABON
GUINEE
MADAGASCAR
MALI
R.D. CONGO
SENEGAL
TOGO
Les dépêches de Brazzaville | Congo-Brazzaville | 02/01/2008 | Lire l'article original
Au cours de cette rencontre que présidait le Premier ministre congolais, Isidore Mvouba, le ministre camerounais de la Santé publique Urbain Olanguena Awono déclarait : « Nous sommes tous d'accord pour relancer rapidement le CIESPAC, pour que les cours reprennent lors de l'année académique 2007-2008, y compris dans des locaux provisoires, en attendant la réhabilitation de cette grande école de santé publique. »
L'Organisation de coordination des endémies en Afrique centrale (OCEAC) qui venait de tenir son conseil d'administration à Yaoundé où le Congo a été représenté par la Direction générale de la santé, a notamment envisagé le devenir du CIESPAC, et pourtant la réunion de Brazzaville avait déjà arrêté des mesures théoriques sur la réouverture de ce centre. On peut donc légitimement se demander si l'OCEAC et les ministères de Santé de la CEMAC en général et celui du Congo-Brazzaville en particulier n'ont pas des avis divergents sur cette réouverture. L'OCEAC ne serait-elle pas en train d'agir en dépit des recommandations prises lors de la réunion tenue en marge des travaux de la 57e session ?
En avril 2007, le Secrétaire général de l'OCEAC, Jean-Jacques Moka, a eu avec le ministre à la présidence chargé de l'intégration et du NEPAD, Justin Ballay Mégot, un entretien essentiellement axé sur le CIESPAC. « Nous avons saisi cette occasion pour évoquer les questions de coopération entre le Congo et l'OCEAC et envisager la reprise des activités du CIESPAC », déclarait-il alors.
Récemment, lors d'une séance plénière, le ministre Justin Ballay Mégot affirmait que « cette école devrait former des cadres dans le domaine de la santé publique. Elle avait déjà été construite et fonctionnait. Sa situation actuelle découle de la guerre qui a secoué notre pays. Mais ce projet est en cours de réanimation, le CIESPAC n'a pas été transféré vers un autre pays. Mais comme il s'agit d'un projet communautaire, le Congo ne peut pas le réaliser seul. Néanmoins, le gouvernement congolais a commencé à protéger le site en érigeant un grand mur autour du centre. »
Le CIESPAC a pour objectif de participer au développement sanitaire de l'Afrique centrale, de former des personnels de haut niveau adaptés et opérationnels, d'apporter un appui réel aux programmes de santé des pays de la sous-région. Cette propriété de la CEMAC a démarré ses activités en 1988 et a déjà formé plus de trente techniciens supérieurs de santé publique. La formation initiale comprend trois cycles. La formation continue consiste en un module court pour rendre rapidement opérationnel le personnel formé à la demande des Etats-membres.
Faustin Akono
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux