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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 10/01/2008 | Lire l'article original
A noter que la vaccination contre l’hépatite virale B a été introduite au le programme en 2007 et celle contre les infections à Haemaphilus influenza de type B sera introduite en 2008. Les enfants peuvent déjà être prévenus de toutes ces maladies avant qu’ils n’atteignent l’âge d’une année grâce à la vaccination de routine. En effet, le PEV utilise trois stratégies de base pour accomplir sa mission. Il s’agit de la vaccination de routine, des vaccinations supplémentaires et de la surveillance épidémiologique des maladies.
Pour la vaccination de routine, le calendrier vaccinal en vigueur en RDC prévoit les vaccins BCG et contre la polio (dose 0) à la naissance de l’enfant, les vaccins contre la polio (1ère dose) et contre la diphtérie, le tétanos, la coqueluche et l’hépatite B (1ère dose) à la sixième semaine après la naissance de l’enfant, les mêmes vaccins en deuxième dose sont administrés à la dixième semaine et en troisième dose à la quatorzième semaine. Les vaccins contre la rougeole et contre la fièvre jaune sont administrés lorsque l’enfant est âgé de neuf mois.
Les femmes enceintes et non enceintes, mais en âge de procréer sont également comptés parmi la cible du PEV. Elles ont droit à cinq doses de vaccin anti-tétanique pour prévenir le tétanos maternel et néonatal. La deuxième dose de ce vaccin intervient quatre semaines après la première, la troisième 6 mois après ou à la prochaine grossesse, la quatrième intevint; douze mois après la troisième dose et la cinquième douze autres mois après la quatrième dose.
Les défis
Au-delà de toutes les réalisations sur le terrain, de nombreux défis restent encore à relever. Il faut augmenter le nombre d’enfants à atteindre par la vaccination, renforcer la couverture en chaîne de froid dans les provinces car, actuellement, elle n’est que de 40%, interrompre la circulation du poliovirus sauvage dans le pays, réduire le nombre des femmes non atteintes par le vaccin anti tétanique car, jusque-là seulement, 30% sont atteintes, et l’appropriation des activités de vaccination par la communauté.
Pour s’y prendre, le PEV planche sur le plaidoyer au plus haut niveau en faveur de la santé en général et de la vaccination en particulier, notamment en vue de l’augmentation de la part du budget de l’Etat pour l’achat de vaccins et les activités de vaccination. L’autre option consiste à l’améliorer de l’utilisation des services de vaccination par la communauté; le développement des mécanismes d’appropriation des activités de vaccination par la communauté, le renforcement de la surveillance de base communautaire des maladies cibles du PEV; la sensibilisation à l’introduction du nouveau vaccin HIB, le pneumocoque et l’appui à l’organisation des campagnes de vaccination de qualité pour interrompre la circulation du Poliovirus sauvage.
Par R.S.K
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