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Revue de presse de Santé tropicale

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Accidents d’exposition : Questions au Dr Philippe Morlat de l’université Victor Ségalène à Bordeaux

L'Express | Maurice | 17/05/2006 | Lire l'article original

Vous avez animé une causerie sur les accidents d’exposition aux virus transmissibles. Quels sont ces accidents ?
Ces accidents sont de trois types : ceux d’ordre professionnel affectant le personnel de santé, les accidents sexuels dus à des relations non protégées et ceux liés au partage de seringue par voie de toxicomanie. Ce sont des situations où l’on est exposé à une éventuelle contamination au VIH-sida, à l’hépatite B et l’hépatite C.

Comment les prévenir ?
Des règles strictes de précautions universelles doivent être prises. Ces précautions sont simples : porter des gants quand on manipule un scalpel, un bistouri, une aiguille de perfusion, ne jamais remettre la capuche sur une aiguille utilisée mais la jeter dans une poubelle spéciale, ne pas laisser traîner un scalpel ou une aiguille usagée… Le port de masque est important de même que des lunettes de protection.

Ces accidents d’exposition sont-ils évitables ?
Il est impossible de ne pas se blesser au cours d’une vie professionnelle. Par rapport au VIH-sida par exemple, entre 1990 et 1998 en France, il y a eu 30 contaminations professionnelles. Nous n’en avons presque plus depuis que la mise en place de traitements post-exposition qui sont les anti-rétroviraux dans les cas d’une exposition au VIH-sida et un sérum pour l’hépatite B.
Pour l’hépatite B, il est recommandé que tous les professionnels de santé soient vaccinés et que, de temps à autre, ils vérifient leur taux d’anticorps. Il faut aussi se renseigner sur le virus dont est porteur celui auprès duquel on s’est blessé.

Les accidents d’exposition sexuelle sont-ils évitables ?
Ils le sont presque tous mais il y a encore des gens qui ont des rapports sexuels non protégés. Il en va de même pour certains couples séro-différents, c’est-à-dire, un conjoint séropositif et l’autre pas. En France, ces personnes peuvent dans les heures suivant le rapport, se rendre aux urgences et disposer des traitements efficaces à 100 %. Mais cette mesure n’incite pas les gens à se protéger lors des rapports sexuels. Dans le cas de viols, ce traitement post-exposition doit être systématiquement délivré. Nous le faisons en France car le violeur est presque souvent porteur des virus susmentionnés.

Marie-Annick SAVRIPÈNE

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