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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 23/04/2008 | Lire l'article original
D’autant que les résultats qui viennent d’être publiés dans la revue médicale britannique « The Lancet » sont plutôt prometteurs : une baisse significative de la tension a été observée, particulièrement le matin au réveil, le moment le plus propice aux accidents cardio-vasculaires chez ces patients. L’idée des chercheurs de la société Cytos Biotechnology, à l’origine de cette découverte, est d’obliger le système immunitaire du malade à bloquer une molécule, -l’angiotensine II-, qui, par son rôle vasoconstricteur, est responsable de la pression sanguine.
« Utiliser notre propre système immunitaire »
Ce vaccin en phase d’essai clinique-il ne devrait pas être disponible avant cinq ans-(sur 72 « cobayes ») s’est révélé être bien toléré, surtout chez les hypertendus légers. Mais, à la lecture de cette étude, on observe que l’on obtient l’effet équivalent à la prise d’un cachet par jour, or, la majorité des patients (près de 66%) a besoin de deux, voire de trois cachets par jour. C’est là où le bât blesse. Et puis, on attendrait d’un tel vaccin qu’il prévienne de l’hypertension…Là, il ne fait que traiter des gens hypertendus.
Les suisses et les anglais sont en pointe dans cette recherche. Cette concurrence acharnée pour attraper la manne constituée par le 1milliard d’hypertendus dans le monde symbolise les nouvelles orientations de la recherche : étendre l’utilisation des vaccins aux maladies chroniques les plus répandues à l’heure actuelle. « Notre étude, confirme le docteur Martin Bachmann, le directeur scientifique de Cytos Biotechnology, est le résultat de nos efforts en recherche fondamentale et appliquée pour utiliser notre propre système immunitaire afin de nous protéger non seulement des maladies infectieuses, mais aussi de maladies chroniques comme l’hypertension. »
Ces dernières années ont ainsi été testé des vaccins contre l’obésité (élaboré puis abandonné par Cytos en 2005, mais testé depuis par des Américains sur des rats, il réussit à fabriquer des anticorps contre l’hormone qui favorise la prise de poids), contre le tabagisme (au moins quatre sociétés l’expérimentent en tentant de neutraliser l’action de la nicotine), ou encore contre Alzheimer (abandonné en 2002 après des cas d’encéphalites, il fait de nouveau l’objet de recherche).
Par Véron-Clément Kongo
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