Selon l’OMS, cette conférence est la première du genre à se tenir en Afrique, surtout en cette année 2008 qui marque le 30ème anniversaire de la déclaration de Alma Ata sur les SSP, ainsi que le 60ème anniversaire de l’OMS. La Déclaration de Alma Ata a exprimé la nécessité pour tous les gouvernements, les agents de santé et de développement, et la communauté internationale d’agir pour promouvoir et protéger la santé de tous les peuples du monde. Depuis lors, les pays de la Région africaine ont formulé ou révisé leurs politiques nationales en matière de santé et élaboré des plans stratégiques afin d’améliorer les résultats de leurs systèmes de santé et réduire le fardeau des maladies transmissibles et non transmissibles, en vue d’un meilleur état de santé pour leurs populations.

Dans bon nombre de pays de la région, des efforts sont déployés pour fournir des services de santé intégrés qui soient accessibles, abordables et de qualité; produire les ressources humaines et physiques nécessaires à cet effet; mobiliser et regrouper les recettes devant servir à acquérir des services ; promouvoir l’efficacité managériale et les actions communautaires en matière de santé, administrer et réguler le secteur de la santé par la définition de la vision et de l’orientation de la politique de santé. Malgré ces efforts, le développement des services de santé a été entravé par la pauvreté, l’instabilité politique, des résultats économiques insuffisants, la lourdeur du fardeau de la maladie; le manque d’agents de santé qualifiés et expérimentés; la mauvaise qualité des infrastructures sanitaires; l’accès difficile aux technologies de santé essentielles et leur qualité; et les lacunes dans la gestion.

Cette situation a ralenti les progrès enregistrés dans la réalisation des OMD et autres initiatives nationales, régionales et mondiales.

Par REGINE KIALA

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