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Destination Santé | France | 20/05/2008 | Lire l'article original
Les chercheurs du CIRC ont suivi plus de 10 000 personnes dont 90% de fumeurs, dans 18 pays différents. Près de la moitié souffraient d’un cancer du poumon, les autres formant un groupe témoin. L’objectif était d’identifier les variations génétiques susceptibles d’être impliquées dans la survenue de ce cancer. Un véritable travail de fourmis.
Après avoir comparé plusieurs centaines de milliers de fragments d’ADN, une importante région génétique a pu être identifiée. Il s’agit d’une zone contenant plusieurs variants génétiques qui interagissent avec la nicotine et d’autres toxines du tabac. Les fumeurs qui sont porteurs d’un seul exemplaire de ces variants, ce qui est le cas d’un Européen sur deux, verraient leur niveau de risque de cancer du poumon majoré de 30%. Ce sur-risque grimperait à 80% chez les porteurs de deux copies des variants. Et là, un Européen sur dix serait concerné !
Plus inquiétant encore, les auteurs soulignent que les variants d’ADN identifiés accroissent le risque de cancer du poumon chez les fumeurs et les anciens fumeurs, et qu’ils peuvent aussi accroître le risque chez les non-fumeurs. Un constat qui ne doit en aucun cas être interprété comme la preuve scientifique d’un quelconque « avenir cancéreux » inscrit dans nos gènes ! C’est le risque qui augmente, uniquement le risque. Ne vous mettez donc surtout pas à fumer…
GN/08
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