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Pathologies thyroïdiennes : Un mal qui prend de l’ampleur

Le soleil | Sénégal | 27/05/2006 | Lire l'article original

Les médecins et les professeurs venus d’horizons divers et de différents établissements sanitaires ont eu un échange fructueux sur les maladies endocriniennes samedi dernier dans le cadre des journées médicales de l’Hôpital Principal de Dakar.

Les médecins sénégalais se sont imprégnés des méthodes françaises de prise en charge d’un malade atteint de l’hyperparathyroïdie primaire, une maladie endocrinienne observée chez la femme âgée de plus de 50 ans. Le professeur Igor Tauveron du Centre universitaire de Clermont-Ferrand (France) a parlé de l’évolution des critères de diagnostic au cours des dix dernières années et de la disparition des manifestations classiques de la maladie. Selon lui, les discussions se concentrent sur l’indication ou la non-indication opératoire pour les patients qui ne présentent pas de façon apparente des symptômes.

En France, le consensus s’est fait sur l’intervention chirurgicale de première intention si l’hyperparathyroïdie n’est pas associée à une autre maladie grave. Dans le cas contraire, la chirurgie primaire n’est pas souhaitée, la surveillance est recommandée chez le patient dont l’âge est inférieur à 50 ans et dont les symptômes cliniques sont liés à l’hypercalcémie entre autres.

Par ailleurs, l’équipe de l’hôpital Aristide Le Dantec a présenté une étude sur les affections thyroïdiennes. Cette étude qui a porté sur un échantillon de 13 personnes atteintes de l’hypothyroïdie et 87 autres qui souffrent de l’hyperthyroïdie révèle la présence des complications dermatologiques chez les patients. 4, 4 % des patients présentent une coloration jaune ivoirine des paumes des mains et des plantes des pieds, 31,1 % ont une pâleur cutanée.
L’étude a remarqué une hyperpigmentation cutanée chez 31,1 % des patients. C’est ce qui a amené ceux qui ont fait l’étude à relever la place que le dermatologue doit occuper dans la prise en charge des personnes atteintes de pathologies thyroïdiennes.

Les interventions chirurgicales encouragées

L’hôpital militaire de Ouakam a présenté une étude encourageant les interventions chirurgicales dans la prise en charge des hyperthyroïdies. Cet établissement sanitaire militaire a enregistré des résultats satisfaisants sur les patients ayant subi une opération pour des complications liées à l’hyperthyroïdie. Aucun décès n’y a été enregistré suite à une intervention chirurgicale du 1e janvier 2004 au 30 juin 2005.
Par contre, les agents de santé ont noté trois cas de paralysies récurrentes transitoires qui ont régressé avant le troisième mois après l’opération. Aucun cas de récidive de l’hyperthyroïdie n’a été constaté.

Fort de ces résultats, l’équipe qui a mené les études encourage les interventions chirurgicales. Surtout que les médicaments ne sont pas à la portée de toutes les bourses et aussi le suivi des patients reste toujours un problème dans les pays comme les nôtres. “ Dans notre contexte d’exercice marqué par la pauvreté, la difficulté de suivi des patients (…), la chirurgie peut constituer une excellente option dans le traitement des hyperthyroïdies, surtout qu’elle expose à peu de complication lorsqu’elle est bien menée ”, recommande l’étude.
Même si on ne dispose pas du taux exact de prévalence, l’hyperthyroïdie est une pathologie qui gagne de la place dans les consultations au niveau de l’hôpital Principal de Dakar. L’étude de profil réalisée entre 2002 et 2005 a montré que les signes qui motivent le plus les consultations sont les suivantes : altération de l’état général avec amaigrissement (26,8 %), signes cardiovasculaires (18,8 %), tuméfaction cervicale antérieure (17, 3 %).
S’agissant de l’hypothyroïdie primitive, un autre travail présenté par une équipe de cet établissement sanitaire et portant au total sur 13 patients rapporte des complications cardiaques, une modification du corps thyroïde, une patiente a eu une tumeur ovarienne.

Le professeur Youssoupha Sakho de la clinique neurologique du Chu de Fann a fait une communication sur la pathologie tumorale hypophysaire et surtout les adénomes hypophysaires. Pour le traitement de cette maladie, l’approche pluridisciplinaire est vivement recommandée, selon le professeur. “ L’approche multidisciplinaire, impliquant les neurochirurgiens, les endocrinologues, les ophtalmologues et les gynécologues obstétriciens est la stratégie la plus rationnelle pour optimiser la prise en charge de cette pathologie ”, avance Youssoupha Sakho.

IDRISSA SANE

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