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Revue de presse de Santé tropicale

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Le chikungunya menace l’Amérique et l’Europe

L'Express | Maurice | 28/05/2006 | Lire l'article original

L’Institut Pasteur estime que le virus pourrait se propager dans les Caraïbes, en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe, en raison de la présence du moustique Aedes.
Le virus du chikungunya, qui a émergé en 2005 dans l’océan Indien et contre lequel il n’existe pas de vaccin, pourrait s’étendre à de nombreuses autres régions de la planète, notamment les continents américain et européen, ont estimé des chercheurs de l’Institut Pasteur.

En effet, pour la première fois depuis la découverte en Afrique du virus, il y a 54 ans, des experts ont pu retracer son origine et son évolution grâce au séquençage total du génome de six souches virales. Celles-ci ont été isolées auprès de 127 patients dans l’océan Indien.
Les chercheurs craignent que le chikungunya se propage, notamment dans les Caraïbes, en Amérique du Sud, aux États-Unis et en Europe où se trouve le moustique de la famille Aedes, vecteur de l’infection, selon Isabelle Schuffenecker, qui a participé aux travaux.

Infecter des populations de moustiques

En mars 2005, la maladie a émergé dans le département français de la Réunion où environ 255 000 personnes ont été touchées depuis lors, selon un bilan de l’Institut de veille sanitaire datant de début mai 2006. L’infection aurait entraîné la mort directe ou indirecte de 219 personnes.
À Mayotte, plus de 6 000 cas ont été recensés depuis le début de cette année, près de 9 000 cas aux Seychelles, 6 000 à l’île Maurice, huit aux Comores et deux à Madagascar. Elle sévit en Inde où plus de 150 000 cas ont été recensés.
Le virus, qui est « très mal connu » depuis sa découverte en 1952, a refait son apparition en Inde où plus de 150 000 cas ont été recensés, souligne la chercheuse. Le virus sévit déjà en Asie où il est « installé ».

Dans les extraits de leurs travaux publiés mardi, les chercheurs constatent que des souches de virus, originaires d’Afrique, ont été véhiculées par le moustique – Aedes albopticus — originaire d’Asie. « Jusqu’à présent, le chikungunya était plutôt transmis par le moustique Aedes aegypti, également vecteur de la dengue », expliquent-ils. Il y a eu une « substitution génétique qui pourrait être à l’origine d’une adaptation au vecteur de la maladie », avancent-ils.
Les souches virales dans l’océan Indien sont proches entre elles, mais apparentées aux souches d’Afrique. Ces travaux, qui penchent pour « l’évolution adaptative des souches virales », ouvrent « des pistes de recherche pour expliquer l’ampleur de l’épidémie ainsi que la survenue de formes graves de la maladie ».

Afin d’évaluer le potentiel de transmission du chikungunya, les chercheurs envisagent d’infecter des populations de moustiques Aedes albopictus présentes dans le sud-est de la France dans un laboratoire « hautement sécurisé ». Ils prévoient aussi de provoquer des co-infections chikungunya-dengue. Leur objectif est de développer des tests de diagnostic « plus spécifiques, plus faciles à réaliser et moins onéreux ».

En 2006, face au pic de l’épidémie à la Réunion, ces chercheurs issus d’une douzaine d’équipes de l’Institut Pasteur, à Paris, se sont mobilisés et ont lancé des recherches sur le développement de vaccins, la mise au point d’outils pour le diagnostic, le séquençage de souches virales isolées récemment dans l’océan Indien et la mise au point d’un modèle animal d’infection expérimentale.

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