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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 03/09/2008 | Lire l'article original
Dr Louis Gomez Sambo a également reconnu que les tradipraticiens constituent des ressources humaines importantes dans la prestation des services de soins de santé partout en Afrique subsaharienne. « Ils se sont de plus en plus impliqués dans la recherche-développement, et des résultats encourageants sont en train d’être documentés en ce qui concerne les médicaments traditionnels utilisés pour soigner certaines maladies prioritaires telles que le paludisme, la drépanocytose et le diabète », a-t-il souligné.
Le directeur régional de l’OMS a affirmé que leur collaboration avec les praticiens de la médecine conventionnelle fait naître de meilleures pratiques de prestation des soins de santé. Selon lui, il s’agit, par exemple, de l’orientation rapide des patients vers les centres médicaux, de la connaissance accrue des maladies sexuellement transmissibles, notamment du VIH/Sida, ainsi que du recours à la prévention et au traitement de courte durée sous observation directe par les communautés pour lutter contre la tuberculose.
Par la même occasion, le directeur régional de l’OMS a affirmé que plus de la moitié des pays de la Région ont formulé des politiques de médecine traditionnelle, élaboré des réglementations sur la médecine traditionnelle et mis en place des programmes de médecine traditionnelle dans les ministères de la Santé. Et ce, depuis l’adoption, à la cinquantième session du Comité régional pour l’Afrique, de la Stratégie régionale sur la promotion du rôle de la Médecine traditionnelle dans les systèmes de santé.
« La Loi sur les tradipraticiens et le Code d’éthique régissant la pratique de la médecine traditionnelle doivent faire partie des cadres réglementaires nationaux qui sont particulièrement importants pour la protection de la dignité, de l’intégrité et de la sécurité des patients », a-t-il recommandé. Il a enfin invité les tradipraticiens et leurs organisations à soutenir la mise en oeuvre de la Déclaration de Ouagadougou sur les soins de santé primaires, en mobilisant les communautés pour la promotion et la prévention des maladies. Ces derniers doivent également collaborer avec les instituts de recherche pour évaluer, par des procédures scientifiques rigoureuses, la qualité, l’innocuité et l’efficacité de leurs produits, et pour faciliter l’enregistrement et le brevetage.
Les gouvernements, le secteur privé et les partenaires doivent, quant à eux, soutenir la recherche scientifique sur les pratiques et les médicaments traditionnels en apportant la preuve de leur efficacité dans la lutte contre les maladies.
Par Raymonde Senga Kosi
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