Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
Cameroon tribune | Cameroun | 02/09/2008 | Lire l'article original
Alors, docteur OMS, c’est grave ? Le diagnostic est divers, et surtout préoccupant. « Les dernières années ont été riches en réalisations, pour le renforcement des systèmes nationaux de santé », a déclaré d’emblée le Dr Luis Gomes Sambo, le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique. Cependant, on reconnaît ici que « la crise des ressources humaines en santé demeure préoccupante ». Volet recherche, il existe un écart important entre les connaissances et les pratiques. « La mortalité maternelle reste encore à un niveau inacceptable (…) Du point de vue de la vaccination, on constate une baisse de la mortalité liée à la rougeole. Il faudrait maintenir cet acquis par une couverture vaccinale de routine. L’éradication de la polio a fait des progrès, mais il y a encore des foyers endémiques », a relevé le directeur régional de l’OMS pour l’Afrique.
Pour ce qui est du paludisme, la moustiquaire imprégnée et la lutte antivectorielle connaissent des améliorations, admettent les experts. Mais ce qui est encore plus appréciable, c’est bien la récente nomination d’un envoyé spécial du Secrétaire général de l’ONU pour le paludisme, Ray Chambers. L’Américain était présent au palais des Congrès. Ce que n’a pas manqué de saluer le Dr Margaret Chan. Pour elle, si les stratégies africaines de santé sont faibles du fait de la pauvreté, l’espoir est permis pour l’atteinte des objectifs du millénaire. Ceci grâce notamment à l’implication des chefs d’Etat et de gouvernement et à la disponibilité des moyens subséquents, qui ont plus que doublé, selon les statistiques.
Même son de cloche pour Ephraim Inoni qui ne voit qu’une synergie des actions, pour le bien-être des populations. Le PM a reconnu l’importance d’un tel forum qui permet de définir et partager les meilleures stratégies en vue de réduire la morbidité en général. «Les performances en matière de santé maternelle et infantile et de réduction de la morbidité globale ne sont pas particulièrement satisfaisants », a reconnu Ephraim Inoni. « C’est le lieu de souligner que l’Afrique a mal à ses enfants et à ses femmes. (…) Au Cameroun, pour inverser cette tendance, une stratégie sectorielle de santé a été élaborée par le chef de l’Etat, dans le cadre de laquelle le gouvernement mène depuis 2001 d’intenses activités pour l’amélioration de ses indicateurs de santé », a-t-il conclu.
Alain TCHAKOUNTE
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux