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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 09/09/2008 | Lire l'article original
A cette occasion, le ministre de la Santé, Victor Makwenge Kaputa fait savoir que le choix de ce thème a été voulu pour amener la communauté nationale à prendre conscience simultanément de la gravité de la maladie ainsi que de la nécessité d’une prise en charge efficace de celle-ci. Il a déclaré qu’à ce jour, il est prouvé par le monde scientifique que la drépanocytose ou ennemie SS, est la maladie génétique la plus répandue dans le monde.
Environ 300.000 enfants naissent chaque année avec cette maladie à travers le monde, dont la majorité en Afrique subsaharienne.
Selon le ministre de la Santé, la RDC compte à elle seule 80 000 nouveaux-nés drépanocytaires par an dont 60 000 meurent avant d’avoir accompli leur 5ème année. Quant aux 20 000 autres, leur évolution est marquée par plusieurs épisodes de crises syndromiques entraînant des handicaps physique, psychique et social Victor Makwenge a demandé au ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et professionnel, d’assumer un accompagnement scolaire des élèves atteints de la maladie.
« Ce thème convient pour notre société, car la drépanocytose, constitue un problème important de la santé publique touchant plus de 25% de la population dans sa forme hétérozygote (AS), soit plus 16 750 000 personnes et plus de 2% dans sa forme homozygote (SS), soit plus de 1340 000 d’habitants, la RDC compte plus 18 090 000 drépanocytaires, cependant, elle demeure ignorée, voir oubliée dans sa vraie dimension par la majorité de la population », a déclaré la directrice du Programme national de la lutte contre la drépanocytose, Dr Kikoo Borah Marie-Josée. Celle-ci a aussi signalé les conséquences qu’entraîne cette maladie du point de vue sanitaire : des infections à répétition, des douleurs atroces, et une anémie chronique sans oublier les complications qui touchent les systèmes organiques des malades, les conséquences psychosociales sont aussi nombreuses.
En effet, les liens existants entre la drépanocytose et d’autres maladies telles que le VIH/Sida, le paludisme et autres infections, les maladies carentielles pour ne citer que celles-là, qui, dans certaines études menées dans 3 villes du pays, à savoir Kinshasa, Lubumbashi et Kolwezi, ont montré respectivement le taux de 5,4%, 10% et 11% des drépanocytaires homozygotes polytransfusés contaminés. Il y a donc lieu de s’interpeller mutuellement sur l’attention à accorder à cette pathologie.
Par REGINE KIALA
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