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Cameroon tribune | Cameroun | 04/09/2008 | Lire l'article original
D’emblée, la décentralisation est une des clés de leur implémentation. Malheureusement, des contraintes économiques et financières, l’instabilité politique, ou encore l’émergence du VIH rouillent la machine. L’OMS, pour sa part, a renforcé les bureaux pays, avec trois équipes d’appui principaux à Libreville pour la zone Afrique centrale, à Ouagadougou, pour l’Ouest, et à Hararé pour l’Est et la partie Australe.
Pourtant, en dépit de ce quadrillage, de nombreux pays du continent n’ont pas encore de plan stratégique. Conséquence, sur le terrain, la mortalité infantile est encore forte. « Plusieurs décès viennent de maladies évitables par la vaccination. Les efforts actuels ne sont pas assez importants pour éviter les décès liés aux accouchements ». Que ce soit pour le paludisme, la tuberculose ou le VIH/Sida, les performances sont encore hétéroclites et inégales à travers le continent.
Mais le plus important et c’est la voie à laquelle l’OMS convie le continent – c’est bien uen plus grande implication des communautés, des populations, comme le précisait la conférence sur les soins de santé primaires tenue à Ouagadougou en avril dernier. Un appel au changement de comportements et à l’autonomisation. « Le choléra est fondamentalement un problème d’hygiène ; la mortalité maternelle est souvent liée au statut social de la femme ; la malnutrition peut être liée aux crises alimentaires qui sévissent ; le sida persiste à cause des comportements sexuels », a constaté Luis Gomes Sambo.
Les jeunes, par exemple, ont un rôle essentiel à jouer dans la prévention du sida, seule solution, pour lutter contre cette maladie qui, selon les spécialistes s’est stabilisée sur le continent, malgré des statistiques encore inquiétantes, notamment en Afrique du sud. Même chose pour le paludisme dont la lutte efficace dépend fortement des populations : « La moustiquaire imprégnée doit être adoptée par les familles », indique le directeur régional.
L’autre souci du Dr Gomes Sambo réside dans le rôle de l’OMS qui est une agence technique du système des Nations Unies. « Le rôle de mise en place des systèmes de santé appartient aux pays. Nous conseillons simplement les gouvernements dans leur façon de s’organiser, avec la mise à disposition d’informations et statistiques fiables. Sans oublier les comptes nationaux de santé, qui indiquent les sources de financement et de quelle façon les ressources sont distribuées. « C’est à travers cela que l’on peut obtenir le maximum de résultats, avec le minimum de ressources ».
Alain TCHAKOUNTE
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