Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'essor | Mali | 04/09/2008 | Lire l'article original
La journée placée cette année sous le thème "Rôle des tradipraticiens
dans les soins de santé primaires", crée un cadre de concertation et d'échanges
entre praticiens des médecines conventionnelle et traditionnelle.
Cette collaboration doit être envisagée dans une vision globale de complémentarité.
Il est ainsi important de réfléchir à l'apport concret des tradipraticiens à
l'amélioration de la qualité des soins dans un contexte où la médecine traditionnelle
est un maillon essentiel de la promotion de la santé de la population. Elle
doit, par conséquent, intégrer le système de santé dans nos pays.
Les tradipraticiens peuvent jouer un rôle essentiel dans les soins de santé
puisque c'est d'abord à eux que les malades ont recours dans nombre de localités
africaines. Ils peuvent dans le cadre d'une collaboration, référer ces malades
vers les compétences indiquées dans les structures de santé.
Le Pr Flabou Bougoudogo, directeur général de l'INRSP a relevé la conformité
du thème de la journée avec l'esprit de la réunion d'Alma-Ata en 1978. Il a
souligné la nécessité d'établir une collaboration plus étroite avec les tradipraticiens
de santé afin de leur permettre de s'assumer correctement dans le contexte de
soins de qualité.
Le président de la fédération malienne des associations de tradipraticiens,
Mohamed Faye, partage le même point de vue sur le renforcement de la collaboration
entre les deux médecines.
La médecine traditionnelle intègre les priorités de l'OMS qui multiplie les
efforts dans le sens de la promotion et de l'amélioration de cette discipline.
De 1978 à nos jours, des progrès ont été enregistrés. Les statistiques indiquent
que 75% des pays de la région africaine ont élaboré et mis en œuvre une politique
nationale de médecine traditionnelle.
Le Dr Minkaïla Maïga de l'OMS a rappelé la place importante que les tradipraticiens ont toujours occupé dans les sociétés africaines qui les considèrent comme des leaders communautaires, des conseillers, des guérisseurs, des psychiatres. C'est ce rôle qu'il faut exploiter dans l'intégration de la médecine traditionnelle dans le système de santé, a-t-il préconisé.
Amara Cherif Traoré estime pour sa part que les tradipraticiens peuvent constituer un groupe de soutien disponible, accessible et efficace en matière de prévention et de soins pour les malades. Ils peuvent, par exemple, orienter dans la discrétion les personnes qui les contactent pour des infections sexuellement transmissibles, le VIH/Sida et d'autres maladies.
Au programme de la journée, figuraient la visite guidée des installations du département de médecine traditionnelle et des conférences animées par des sommités de cette discipline. Un des pionniers de la promotion de cette médecine dans notre pays est le Pr Mamadou Koumaré. Il a écrit des ouvrages importants sur cette discipline.
B. DOUMBIA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux