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Madagascar tribune | Madagascar | 07/06/2006 | Lire l'article original
« La prévention contre le Vih/Sida doit être efficace. Elle doit être fondée sur la promotion, la protection et le respect des droits de la personne humaine, y compris l’égalité entre les deux sexes. Elle doit être également basée sur des actions qui ont démontré leur efficacité (…) ».
C’est un extrait de discours du ministre malgache de la Santé et du Planning familial, Jean Louis Robinson, lors de son intervention dans une réunion de haut niveau qui s’est tenue au siège des Nations Unies à New York (Etats-Unis) du 31 mai au 2 juin derniers. Il s’agissait d’une réunion pour le suivi des progrès accomplis sur la réalisation des Objectifs de la Déclaration d’engagement sur le Vih/Sida de 2001 et qui a pour objectifs d’examiner les mesures prises par la Communauté internationale pour faire face à la propagation de cette maladie.
Plus d’une dizaine de Chefs d’Etat et de gouvernement, une centaine de ministres, et des milliers de représentants de la société civile y ont participé. Notre pays a été représenté par le ministre Jean Louis Robinson, le secrétaire exécutif du CNLS (Comité national de lutte contre le Sida), Fenosoa Ratsimanetrimanana, le représentant permanent de Madagascar auprès des Nations Unies et un membre de l’Association FIFAFI.
Des stratégies malgaches
Par rapport à d’autres pays africains, Madagascar se trouve en bonne position en matière de sida. Le taux de prévalence y est relativement bas. Il est de 1,1 % contre 10 %, 20 % voire 30 % ailleurs. L’objectif est de faire baisser ce taux ou de le maintenir à son niveau actuel. Le pays a ses propres stratégies. Le ministre malgache, lors de cette réunion internationale, en a cité quelques-unes telles que la mise en place d’un programme énergique et cohérent, l’élaboration d’un Plan stratégique national pour la coordination et le renforcement des activités de prévention et de lutte contre le Vih/Sida.
Sans entrer dans les détails, il a affirmé que ce Plan national préconise l’amélioration de l’accès aux informations et aux moyens de préventions primaires.
Selon les enquêtes réalisées dernièrement, 85 % des Malagasy affirment avoir pris connaissance sur le Vih/Sida, le mode de transmission de cette maladie et les moyens de prévention. Les efforts se poursuivent pour mettre en place des Centres de dépistage. Jusqu’à maintenant, on en compte 275 répartis à travers l’île. C’est déjà un grand pas accompli dans le cadre de la lutte contre cette pandémie.
« Le niveau de connaissance sur le Sida à rehausser »
Malgré ces efforts, beaucoup restent encore à faire. « Il faut s’assurer que le niveau de connaissance de la population, notamment les jeunes sur le infections sexuellement transmissibles et le Vih/Sida, soit considérablement rehaussé. (…) Nous sommes conscients du potentiel de cette épidémie. Et nous ne sommes pas surpris. Il faut se méfier de l’eau qui dort. C’est maintenant qu’il faut agir. Demain, ce sera trop tard », a dit le ministre.
Au cours de cette réunion, les participants se sont penchés sur les préventions du Vih/Sida. Une série de discussions sur les moyens de financement de la lutte contre la maladie, l’élimination de la discrimination à l’égard des personnes vivant avec le virus du Sida, … ont été engagées.
Herimanda R.
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