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Revue de presse de Santé tropicale

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District sanitaire d’Agnibilékrou - Trop de femmes accouchent à domicile

Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 06/06/2006 | Lire l'article original

La plupart des femmes du département d'Agnibilékrou, particulièrement celles du milieu rural accouchent à domicile. Pour la seule année 2005, 580 des 3101 naissances ont eu lieu hors des formations sanitaires. Soit un taux de 19% d'accouchements à domicile. C'est ce qui ressort de la journée-bilan du district sanitaire d'Agnibilékrou qui s'est déroulée récemment dans la salle de réunions du Conseil général.

Cette réunion a été aussi l'occasion de savoir que les formations sanitaires de la région du Djuablin sont peu fréquentées. Le faible taux de fréquentation revient au centre de santé urbain d'Akoboissué (9%) suivi de Kongodia avec 10% contre 13% et 19% pour les villages d'Amoriakro et Duffrèbo.
Dans la ville d'Agnibilékrou, ce sont les services de la PMI (protection maternelle et infantile) qui n'enregistrent pas un grand nombre de visiteurs (15%). En revanche, l'hôpital général est le plus fréquenté des établissements sanitaires d’Agnibilékrou avec 83,1% de taux d'hospitalisation. Une satisfaction qui ne doit cependant pas occulter les difficultés rencontrées par cette formation. En effet, l'hôpital général souffre d'une insuffisance en lits, de l'absence d'un service d'urgence.

Autres faiblesses du seul établissement sanitaire de référence de la région du Djuablin, le service de chirurgie ne dispose pas de salles d'hospitalisation, de sorte que les malades opérés sont internés dans le pavillon de la médecine. Les bureaux de l'administration se confondent avec le bureau des entrées et la pharmacie logés du reste dans un bâtiment vétuste.
A en croire le directeur de l'hôpital général d'Agnibilékrou, M. Attiemboné Kouadio Jean, la structure qu'il dirige va mieux se porter grâce au projet santé ivoiro-belge (phase II) qui permettra d'améliorer le plateau technique et autres infrastructures. Les services inexistants seront créés, tandis que ceux qui l'ont été déjà vont être renforcés à travers une réhabilitation. De même, un incinérateur central et un château d'eau verront le jour. Quand les examens de VIH et de tuberculose se feront sur place.

Au niveau des ressources humaines, l'hôpital général d'Agnibilékrou a un besoin de 17 personnes pour de meilleures prestations telle la vaccination. A propos, notons que de bons résultats vaccinaux ont été obtenus l'année écoulée dans le district sanitaire d'Agnibilékrou. Le taux de couverture vaccinale oscille entre 62 et 236% pour les différentes pathologies surtout chez les enfants dont ceux âgés de 0 à 11 mois fréquentant nos formations sanitaires. Quant aux mères, elles ne sont pas de bons exemples. Tenez ! En consultations prénatales, le taux d'abandon est estimé à 25%, pour tout le district qui compte 24 formations sanitaires. D'autres zones d'ombre dans le tableau, la malnutrition guette les enfants de 1 à 4 ans, la pandémie du vih-sida prend de l'ampleur dans la population.
88 personnes infectées en 2005 sont aujourd'hui sous traitement anti-rétroviraux (ARV), 89 autres attendent de l'être. Parmi les 184 séropositifs dépistés, 12 sont portés disparus.

Après avoir diagnostiqué les maux qui rongent les formations sanitaires d'Agnibilékrou, une thérapie appropriée a été prescrite par le docteur Dakouri Ange Pierre, directeur départemental de la santé.  Sous la forme de recommandations, elle  se résume en ces points : sensibiliser les populations à fréquenter les centres de santé, renforcer les activités de supervision par trois à quatre passages par an et par centre, impliquer la communauté dans la gestion des établissements sanitaires, mettre en place un système fluide pour le recueil des données relatives au vih-sida, etc. Autant de solutions saluées par le préfet Anon Léopold Florent qui a exhorté le personnel sanitaire à travailler d'arrache-pied pour le bonheur des patients.

Par Traoré Moussa (Correspondant régional)

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