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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 18/09/2008 | Lire l'article original
Ce vaccin a également été efficace chez des souris modèles, dont la tumeur était résistante aux traitements existants chez les humains tels le trastuzumabe et le lapatinibe. Il a aussi empêché une récurrence de ces tumeurs, précise le Dr Wei-Zen Wei, professeur d’immunologie au Karmanos Cancer Institute à la Wayne State University et principal auteur de cette étude.
Selon elle, ce vaccin qui n’a provoqué aucun effet secondaire, pourrait potentiellement être utilisé chez des femmes saines pour empêcher le développement d’un cancer du sein. Ce vaccin s’appuie sur l’activation du système immunitaire, explique-t-elle.
« Nous avons observé une réponse immunitaire très forte contre les récepteurs de la protéine HER2 dans cette étude qui est efficace même contre des tumeurs résistantes aux traitements actuels », souligne la scientifique. « Ce vaccin pourrait potentiellement éliminer le besoin de recourir à ces thérapies», selon le Dr Wei.
Le vaccin est formé de gènes qui produisent la protéine HER2 et d’un stimulant immunitaire intégrés dans un plasmide, une petite molécule d’ADN, bactériel inactif. Ce plasmide est capable de se répliquer indépendamment.
Les chercheurs ont également utilisé des impulsions électriques pour acheminer le vaccin injecté dans les muscles de la patte des souris où les gènes ont produit une grande quantité de protéine HER2 et de suppresseurs des lymphocytes T, éléments-clés du système immunitaire.
« Alors que les protéines HER2 ne déclenchent pas de réaction du système immunitaire quand elles sont présentes à bas niveau à la surface des cellules saines, un flot soudain de HER2 alerte l’organisme d’une invasion devant être éliminée », relève le Dr Wei.
Elle poursuit ses propos en relevant le fait que dans ce processus, le système immunitaire apprend à attaquer les cellules cancéreuses sur lesquelles se trouvent de nombreux récepteurs de la protéine HER2. En l’absence de lymphocytes T, le système immunitaire a une réaction plus forte au vaccin qui, insiste-t-elle, a totalement détruit la tumeur cancéreuse du sein chez les souris de l’étude. Il faut noter qu’il s’agit du second vaccin développé dans le laboratoire du Dr Wei ciblant le gène de la protéine HER2 des cancers du sein mais ce dernier a fait l’objet de tests plus étendus. Le premier type de ce vaccin, décrit dans étude parue en 1999, est le modèle d’un vaccin humain qui fait actuellement l’objet d’un essai clinique par un laboratoire pharmaceutique aux Etats-Unis et en Europe.
Par NADINE KAVIRA
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