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Madagascar tribune | Madagascar | 23/09/2008 | Lire l'article original
Une structure décentralisée
« Un comité sera mis en place au niveau de tous les chefs - lieux des communes. Il sera chargé de fournir les informations sur la médecine traditionnelle. Seront membres de ce comité, le maire de la commune, le médecin-chef, le chef de fokontany ainsi que 4 tradipraticiens locaux », a déclaré Ramarozatovo, président de la FMN.
La mise en place de cette infrastructure nécessite beaucoup d’argent. Le président de l’Association estime qu’il faut au moins Ar 800 000.
70 % des Malagasy
Depuis l’année dernière, les tradipraticiens ont pu exercer librement leur métier, en respectant les lois en vigueur. En 2007, l’Etat malagasy a reconnu la médecine traditionnelle et a déjà publié les textes qui les régissent. Il a récemment ouvert une filière « Médecine traditionnelle » au sein de l’INSPC (Institut national de la Santé public et communautaire) à Befelatanana. Le ministère de la Santé s’est donc engagé dans la structuration et la professionnalisation du secteur en intégrant cette méthode aux systèmes de soins.
D’ailleurs, la médecine traditionnelle a une place importante dans la société malagasy. Selon l’OMS (Organisation mondiale de la Santé), environ 70 % de la population y ont recours.
Seulement, le problème auquel font face les Malagasy c’est de bien distinguer les tradipraticiens des charlatans. A ce sujet, l’OMS a sa propre définition.
- Quelques définitions selon l’OMS
La médecine traditionnelle se rapporte aux pratiques, méthodes, savoirs et croyances en matière de santé. Celles-ci impliquent l’usage à des fins médicales de plantes, de parties d’animaux et de minéraux, de thérapies spirituelles, de techniques et d’exercices manuels, séparément ou en association, pour soigner, diagnostiquer et prévenir les maladies ou préserver la santé.
Le tradipraticien, aussi appelé tradithérapeute, nganga, guérisseur, exerce une pratique médicale non conventionnelle, reposant sur des approches présentées comme traditionnelles, dans certaines communautés africaines.
Par Herimanda R.
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