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Le soleil | Sénégal | 15/06/2006 | Lire l'article original
En ouvrant la rencontre Farba Lamine Sall, directeur de cabinet du ministre de la Santé et de la Prévention médicale, Abdou Fall a affirmé que “ la prévalence des affections bucco-dentaires est particulièrement élevée au Sénégal ”. “ Placées par l’Oms comme le 4ème fléau après le paludisme, le sida et les maladies cardiovasculaires ”, a-t-il ajouté, “ les maladies bucco-dentaires constituent un problème de santé prioritaire ”. Pour M. Sall “ les principales pathologies, les lésions traumatiques, les cancers, le Noma, de par la douleur et les préjudices esthétiques et fonctionnels qu’elles engendrent, sont responsables de beaucoup de pertes de journées de travail ”. Selon lui, “ la situation actuelle est caractérisée globalement par la difficulté des populations à bénéficier de prestations préventives et curatives de qualité, plus accentuée en zone rurale ou en milieux pauvres ”.
Pour sa part, le chef de la division santé bucco-dentaire du ministère de la Santé parlant des objectifs assignés à la rencontre déclare que c’est pour discuter sur l’accessibilité et la qualité des soins dentaires au Sénégal pour la rendre plus facile.
La grille de recueil de données, ainsi que la formation des chirurgiens dentistes sur les pathologies bucco-dentaires avancées ont été passées au peigne fin par le Pr Silly Touré de la Faculté de Médecine, de Pharmacie et d’Odonto-stomatologie. Les tarifs de 17 districts sanitaires ont été aussi discutés et la conclusion qui en était tirée, selon Dr Daouda Faye c’est que les soins ne sont pas accessibles aux populations.
C’est pourquoi, il fallait voir, par quels voies et moyens revoir à la baisse les soins pour ne pas entrer en contre-pied du vœu du ministère de faire accéder tout le monde aux soins. La réflexion est donc entamée et tous les chirurgiens dentistes sont d’accord que les efforts faits par l’Etat de doter de structures dentaires fonctionnelles les districts, avec plus de 60 chirurgiens recrutés, ne sont pas visibles à cause de la cherté des soins. Il faut donc aller, selon M. Faye, vers la baisse des coûts pour ainsi rendre plus accessibles les soins.
Amath Sigui NDIAYE
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