Accès aux sites pays fleche Santé tropicale au Bénin BENINSanté tropicale au Burkina Faso BURKINA FASOSanté tropicale au Cameroun CAMEROUNSanté tropicale en Centrafrique CENTRAFRIQUESanté tropicale au Congo CONGOSanté tropicale en Côte d'Ivoire COTE D'IVOIRESanté tropicale au Gabon GABON
Santé tropicale en Guinée GUINEESanté tropicale à Madagascar MADAGASCARSanté tropicale au Mali MALISanté tropicale en R.D. Congo R.D. CONGOSanté tropicale au Sénégal SENEGALSanté tropicale au Togo TOGO



Dictionnaire Internet Africain des Médicaments (DIAM)

Ce site utilise des cookies afin d'améliorer la navigation et mesurer la fréquentation. Pour en savoir plus, cliquez ici

Revue de presse de Santé tropicale

Trier les actualités par :

Selon Dr Jean-Pierre Musongela, directeur du Cnts La sécurité transfusionnelle, un moyen efficace de prévention contre le Vih/Sida

Le potentiel | Congo-Kinshasa | 18/01/2006 | Lire l'article original

Très tôt dans les années 80, le monde avait pris conscience que le sang jouait un rôle important dans la transmission du Vih/Sida. Même si, on estime que la part occupée par la transfusion sanguine est très minime, soit environ 10%, il est facile de constater que cette part peut aller au-delà lorsqu’on prend en compte le problème de sécurité des injections, des objets tranchants, etc., parce que c’ela est toujours lié au sang. La voie sanguine est aussi le mode efficace de transmission du virus, car un sang contaminé est une infection presque à 100%, mais c’est la voie où on peut agir avec des résultats qui sont presque certains. C’est qu’a indiqué Dr Jean-Pierre Musongela, directeur du Centre national de transfusion sanguine (Cnts).

C’était au cours d’un entretien au sujet de la participation de son institution dans la lutte contre le Vih/Sida que Dr Jean-Pierre Musongela a fait savoir que la sécurité transfusionnelle participe à la lutte contre le Sida dans le cadre de la prévention, la plus efficace. « Elle doit être comprise comme un ensemble de tâches que nous avons toujours l’habitude de considérer par une chaîne avec différents maillons dont la solidité fait en sorte qu’elle soit, elle aussi solide », fait-il comprendre, soulignant que ces tâche commencent par la collecte de sang. Cette collecte se fait de manière bénévole chez des gens ciblés au préalable au sein d’une population donnée. « Il faut, explique-t-il, identifier, cibler et donc bien cibler la communauté dans laquelle on va faire des collectes. Par exemple, dans ce genre d’exercice, on ne va pas aller collecter chez les prostituées, on n’ira pas non plus chez des militaires en campagne où ils sont seuls et célibataires affichant parfois un comportement à risque. La collecte se fait plutôt auprès des communautés à bas risque ».
Parmi elles ( communautés), Dr Jean-Pierre Musongela cite principalement des jeunes qui sont engagés dans des mouvements associatifs, religieux, notamment Bilenge ya mwinda, la jeunesse protestante. Mais, à cette cible, il ajoute des communautés religieuses, la Croix-Rouge, etc. Il fait savoir que la collecte de sang vise énormément des gens, c’est-à-dire des groupes qui adhèrent à un idéal, grâce auquel, ils sont facilement perméables à ce qu’il appelle « l’esprit de don » et adoptent un comportement conséquent. « Ça c’est la partie la plus importante de la sécurité transfusionnelle », indique-t-il.

La qualification, une étape très importante
Le sang lorsqu’il a été collecté, il passe à la qualification. A cette étape il est question d’exclure tout sang qui s’avère contaminé à l’issue des analyses biologiques. Une bonne qualification biologique du sang c’est quelque chose de très important dans le cadre de la sécurité transfusionnelle. Elle procède par le test de Vih, de l’hépatite B et C, de la syphilis, de la malaria, et autres maladies. Outre ces examens, on recherche des microfilaires.
La troisième étape c’est la conservation. A ce niveau, Dr Jean-Pierre Musongela souligne que le sang doit être conservé selon les normes. « La conservation doit se faire à une température allant de 2 à 6 degré. En dessous de cette température, on forme des caillots qui entraînent la mort. Au-delà de cette température, on développe un milieu de culture qui fait en sorte qu’on transfuse un sang contaminé par des microbes ou bactéries », affirme-t-il.
La quatrième étape, c’est la distribution, la bonne utilisation de ces produits, ou encore l’administration du sang en dehors du centre. Là également, fait-il savoir, les infirmiers et les laborantins doivent respecter les normes pour la sécurité transfusionnelle. « Donc, il y a tout un tas de maillons de la chaîne qui doivent absolument être solides pour qu’on puisse parler de la sécurité transfusionnelle », insiste-t-il. Parmi ces maillons, on peut noter des personnes qui participent, l’infirmier, le laborantin, le médecins et /ou les pairs recruteurs qui travaillent avec la communauté.

Quant à la quantité de sang produit par le centre, celle-ci a augmenté au fur et à mesure. Pour le moment, souligne-t-il, environ 50% de sang transfusé en Rdc provient du Cnts. Chaque semaine, nous collectons 1200 à 1500 unités de sang, a précisé Dr. Musongela. Il faut entendre par une unité, une poche de 450 ml de sang. Chaque jour dans la cabine fixe du centre, 30 à 40 unités de sang sont collectées et le centre est contraint de travailler dimanche parce que le nombre de donneurs bénévoles est entrain d’augmenter. Pour l’année 2006, il envisage que la quantité de sang qualifié aille au-delà de 60% parce que le but est de centraliser véritablement la qualification biologique. Ce qui va donner plus de valeur à différentes banques de sang qui sont situées dans les hôpitaux et qui devront progressivement être transformées en dépôt pour éviter les ruptures de stock.

Femmes et enfants, principaux bénéficiaires
Les principaux bénéficiaires de sang en Rdc, et c’est le cas en Afrique, sont les enfants de 0 à 5 ans et les femmes enceintes. « Ils bénéficient respectivement de 75% et de 15% de sang produit alors que le reste revient aux accidentés et aux drépanocytaires, considérés comme un groupe à part » affirme Dr Jean-Pierre Musongela. Avant d’ajouter que le couple mère et enfant, qui constitue l’espoir de développement du pays est au cœur de tout système de transfusion sanguine. Ce qui implique une bonne qualification du sang lorsqu’on considère l’impact d’une infection contractée par une femme ou un enfant sur la vie de la communauté. « La part de 10% occupée par la transfusion sanguine va bien au- delà lorsqu’on considère les conséquence de la mauvaise qualification de sang sur la population. Voilà pourquoi il faut développer les structures transfusionnelles et faire en sorte qu’elles soient proches de la population avec un appui du point de vue qualité et financier », a conclu Dr. Musongela.

R.S.K

Lire l'article original

Retour

NEWSLETTER

Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions

Se protéger de MPOX

img_produit

En septembre 2024 :

img_produit

Vous êtes professionnel(le) de santé ?

Ce contenu gratuit vous est destiné :

img_produit

img_produit
Téléchargez hearWHO - Pour vérifier l'audition !

img_produit

vig_epu2
Place de la bithérapie dans la prise en charge de l'hypertension artérielle - Professeur Dadhi Balde, cardiologue - Guinée

encart_diam_bouchara
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays

encart_diam_ferrer
Consultez les mentions légales (RCP) des médicaments disponibles dans votre pays


CONTACTEZ-NOUS

adresse Adresse

  • APIDPM
    135, chemin de Canto Maï
    83190 Ollioules - France

tel Téléphone

  • +33 4 94 63 24 99

email Contactez-nous


APIDPM

Qui sommes-nous ?

Droits d'utilisation


Site éditeur :
logo

Valid XHTML 1.0 Strict CSS Valide !