En outre, une journée de dépistage gratuit couplée à de multiples actions de sensibilisation va ponctuer la Journée mondiale du diabète dans la capitale du Rail. La boucle de ces temps forts de plaidoyer pour adopter les bons comportements est fixée à samedi prochain en début de matinée par une randonnée pédestre à travers les principales artères de la ville de Thiès.

Ayant compris que la sédentarité, une alimentation trop grasse en graisse animale constituent, entre autre, des éléments favorisant la maladie, le Dr Habib Ndiaye convie toute la population à cette marche.

Revenant sur les préoccupations des malades sur le plan de la prise en charge au niveau local, M. Macoly salue l’engagement personnel du Dr Jean-Michel Ndione qui officie à l’hôpital Saint Jean de Dieu, mais, il soutient que l’une de leurs principales doléances reste la nécessité de doter Thiès d’un centre de référence fonctionnel pour la prise en charge des malades du diabète.

Un cri du cœur qu’il dit lancer surtout aux autorités sanitaires du pays quant on sait que le diabète ne dispose pas, encore, à l’instar du paludisme ou du VIH/Sida d’un programme bien ficelé et déroulé comme il se doit.

Une remarque confirmée par Dr Ndione qui indique que le patient du diabète peut souffrir de toutes les autres maladies dites opportunistes si la prise en charge correcte fait défaut. « Mais, puisque le diabète n’est pas contagieux, nous avons tendance à ne pas trop l’affronter et pourtant, c’est une maladie qui fait, présentement, beaucoup de dégâts », souligne-t-il.

Or, il faut au moins consulter le malade tous les trois mois, alors que certains patients peuvent avoir des rendez-vous espacés d’un an au centre Marc Sankalé de l’hôpital Abass Ndao à Dakar, le seul centre de référence pour le traitement du diabète au Sénégal.

S’agissant de la subvention de l’Etat de 300 millions pour faire baisser le prix de l’insuline pour les malades du diabète de Type I qui sont environ 5% des personnes atteintes, Youssou Macoly l’approuve à sa juste valeur. « L’insuline est payée 10 fois moins cher que son prix réel », indique-t-il. Cependant, il réitère l’urgence de doter Thiès d’un autre centre de référence du diabète.

Mbaye BA

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