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L'express de Madagascar | Madagascar | 21/06/2006 | Lire l'article original
A peine, 60 patients ont pu être inclus dans le protocole "Curachik" tandis qu’il prévoyait à l’origine la mobilisation de 250 personnes pour atteindre une autorisation de mise sur le marché (AMM). La faute bien sûr à la chute de l’épidémie et donc au nombre de patients atteints du virus mais également à l’aspect restrictif de l’étude, âge supérieur à 65 ans, diabète, insuffisance rénale, grossesse... ces essais exigent différents critères d’exclusion et notamment celui de ne pas dépasser les 48 heures après déclaration des premiers symptômes pour se présenter chez son praticien.
"On a besoin de vous"
"Je lance un appel à la population réunionnaise. On a besoin de vous si on veut trouver enfin une solution thérapeutique au chikungunya, alerte le Dr Sophie Journeaux, médecin généraliste à Sainte-Marie et co-investigatrice des essais. Les personnes qui développent les symptômes du chik et désirant participer à l’étude doivent se rendre très rapidement chez leur médecin*. "Si nous n’avons pas la mobilisation espérée dans les dix jours qui viennent, l’essai devra s’arrêter", prévient le Dr Journeaux. Dans cette perspective, les scientifiques devront attendre un regain de l’épidémie pour relancer l’étude. Ce qui repoussera considérablement l’AMM de la chloroquine (au moins de 6 mois). Concernant le "Prévenchik", incluant 500 personnes, il est déjà quasi question de le mettre en suspens. Trop de ces "testeurs" auraient déjà contracté la maladie, ce qui les exclu de l’essai.
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