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Fraternité matin | Côte d'Ivoire | 15/01/2009 | Lire l'article original
Elle est d’autant efficace, selon le pr Adonis Koffi Laurence, chef de service de cette unité, qu’elle s’avère sans réel dommage pour le patient. Qui, au cas où le rein ne retrouverait pas son fonctionnement habituel, pourrait la pratiquer à domicile.
La jeune patiente, Aguédé Marcelline, 13 ans, se remet progressivement. Elle peut à présent marcher jusqu’à la baie vitrée, d’où elle converse avec ses parents.
A notre passage hier, elle présentait un visage rassurant. L’équipe de chirurgiens qui s’activait à son chevet pour un contrôle, ainsi que le pr Adonis, contiennent encore leurs émotions. « J’étais anxieuse avant l’intervention, parce qu’il s’agit d’un défi scientifique, mais surtout d’une question de survie. La jeune fille avait des constantes qui mettaient sa vie en péril. L’équipe de chirurgie et nous n’avions d’autre choix que de réussir ».
Son collègue chirurgien pédiatrique, le pr Ouattara Ousseynou, par ailleurs chargé de mettre en place l’équipe chirurgicale qui appuie l’installation de cathéter pour la dialyse péritonéale, est tout aussi satisfait. « Notre appréhension portait sur la disponibilité de toute l’équipe, notamment l’anesthésiste, le panseur, l’infirmier, l’aide-soignante. C’est à cette condition que l’intervention pouvait réussir. Tout le monde a été motivé. Si nous continuons dans ce sens, nous aurons un très grand centre au Chu de Yopougon », affirme-t-il.
Au dire du pr Adonis, la jeune fille est arrivée dans le service, « dans un état comateux ». Ses parents étaient dans une grande détresse. Après avoir réussi l’intervention, Pr Adonis et son équipe refusent de se laisser aller. « Nous allons continuer de travailler. Notre objectif est de réaliser des dialyses dans de très bonnes conditions, au Chu, pour les personnes indigentes. Ça ne fait que commencer. On nous a donné les moyens. Il nous revient de prouver que nous sommes capables de réussir ce pourquoi nous nous sommes battus. Avec l’équipe que nous avons, rien ne devrait nous en empêcher ».
L’hémodialyse jusque-là pratiquée dans les hôpitaux, se fait au moyen d’une aiguille introduite dans la veine, pour épurer le sang.
Marcelline Gneproust
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