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Santé publique : la tuberculose n’est plus une maladie honteuse

Midi Madagasikara | Madagascar | 16/01/2009 | Lire l'article original

Les personnes atteintes de tuberculose ne sont plus victimes de la stigmatisation comme c’était le cas auparavant. « Les gens sont aujourd’hui de plus en plus conscients que cette maladie est parfaitement curable et qu’elle ne se transmet plus dès les premiers jours de traitement », se réjouit le Dr Martin Rakotonjanahary, chef de programme phtisiologie. Ainsi, les tuberculeux ne sont plus isolés ou mis en quarantaine. « Nous recommandons seulement aux malades de respecter les bases d’une bonne hygiène de vie, comme le fait de se couvrir la bouche en toussant ou en éternuant », souligne ce médecin.

Contraignant. Madagascar ne dispose pas de statistiques fiables sur le taux de prévalence de la tuberculose. Toutefois, d’après l’estimation de l’OMS, cette maladie aérienne affecterait près de 248 personnes pour 100 000 habitants. Aussi, les efforts du pays se concentrent-ils maintenant sur la sensibilisation au dépistage. « Le taux de dépistage est actuellement de 80%, d’où les découvertes de nombreux cas de maladie. Ce sont ces nouvelles identifications qui sont mal interprétées comme une résurgence de la maladie », déplore le Dr Martin Rakotonjanahary.

Le traitement de la tuberculose, pourtant gratuit, est jugé plutôt contraignant par les malades. «C’est dur de prendre des médicaments tous les jours sans interruption pendant huit mois. Et encore, il faut se rendre chaque jour auprès du centre de santé pour les avoir au cours des deux premiers mois du traitement. Les va-et-vient journaliers entre la maison et l’établissement sanitaire sont fatigants. Heureusement que je peux maintenant poursuivre ma cure chez moi, avec une obligation de suivi tous les mois », se réjouit Lalao, qui est maintenant à son 5e mois de traitement.

« Perdus de vue ». «Oui, ce rythme n’est pas facile », reconnaît le Dr Martin Rakotonjanahary. « Mais il faut s’y soumettre jusqu’au bout pour éviter la résistance aux médicaments. Par contre pour les enfants, un schéma court de 6 mois de traitement est aujourd’hui disponible. Et pour alléger les déplacements des malades et récupérer les ‘’malades perdus de vue’’, c’est-à-dire ceux qui ont arrêté précocement leur traitement, nous avons recours aux agents communautaires. Ils vont à la rencontre des tuberculeux en traitement pour leur fournir les médicaments. En outre, nous avons aussi multiplié le nombre de formations sanitaires qui peuvent procurer gracieusement la polychimiothérapie», indique ce médecin. Ces malades perdus de vue sont de l’ordre de 11% des tuberculeux sous traitement.

En fait, sans traitement, une personne affectée par la tuberculose évolutive peut infecter en moyenne 12 autres personnes en l’espace d’une année.

Vola Andriamanana

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