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Cameroon tribune | Cameroun | 28/06/2006 | Lire l'article original
Entre autres insuffisances dans la formation des médecins au Cameroun, figure en bonne place la difficulté à former médecins dans certaines spécialisations-clés comme la cardiologie, l’ophtalmologie et même la médecine dentaire. Ouvert depuis 1987 à la Faculté de médecine et sciences biomédicales avec à peine cinq filières, le cycle de spécialisation actuel compte neufs spécialités. Mais cela est encore insuffisant pour une population qui développe des maladies de plus en plus compliquées.
Mais si le système de formation sanitaire est pointé du doigt, le doyen de la faculté de Médecine et de Sciences biomédicales le Pr. Peter Ndumbe affirme que c’est le manque d’aménagement qui empêche une bonne formation des médecins et des spécialistes en particulier. D’un autre côté, selon quelques enseignants rencontrés, l’absence d’un hôpital d’application digne de ce nom, rend difficile le suivi des étudiants. D’où l’urgence de l’ouverture d’un centre et d’une pharmacie d’application.
Autre problème soulevé par le doyen de la faculté de médecine au sujet des spécialisations, c’est le coût de la formation. Ce qui expliquerait d’ailleurs l’absence d’une formation en odonto-stomatologie (médecine dentaire) dont le plateau technique et le matériel de formation coûtent énormément cher. Pour le doyen, les pouvoirs publics pourraient subventionner à la hauteur des coûts des formations spécialisantes permettant ainsi de maintenir le coût de la formation à 50 000 Fcfa.
Mais si au premier abord, les formations spécialisantes semblent urgentes chez les jeunes médecins généralistes, d’après le Dr Gloria Ashuntantang, neuphrologue à l’hôpital général de Yaoundé, le Cameroun a surtout besoin des spécialisations généralisantes : " Dans un premier temps, pour un pays comme le Cameroun en développement, le besoin urgent est celui des médecins généralistes ou des spécialistes généralistes maîtrisant toutes les sous-spécialités de leurs domaines de compétence ".
Pour remédier à ce problème de spécialisation, la Faculté de médecine et sciences biomédicales a signé une convention avec l’université lssibre de Bruxelles, qui accueille pour deux ans et parfois plus, les meilleurs internes de la faculté, pour compléter leur spécialisation. Par ailleurs, dans le cadre de la restructuration de la faculté de Médecine, son doyen prévoit une augmentation du nombre de place en spécialisation.
Marguerite Estelle ETOA
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