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Le soleil | Sénégal | 07/07/2006 | Lire l'article original
Cette rencontre, la seconde du genre après Bangkok, il y a deux ans, a permis de faire un large tour d’horizon des efforts faits par le Fonds mondial dans 131 pays membres. Les discussions des centaines de délégués venus des cinq continents ont tourné sur la lutte à mener pour éradiquer ces trois maladies qui freinent le développement dans plusieurs pays, notamment ceux du Sud.
Les relations entre les comités nationaux de coordination (les points focaux du fonds), les membres de la société civile, le secteur privé, les organisations non gouvernementales et associations ont été autant de questions évoquées lors des travaux en commissions et en groupes de travail.
Dans les différents pays où il intervient, le Fonds mondial a déjà injecté 5,4 milliards de dollars américains pour faire face à ces trois maladies ravageuses. Pour atteindre les Objectifs du millénaire pour le Développement (Omd) en 2015, il est nécessaire de mener ce combat qui participe à la lutte contre la pauvreté. Au cours de la plénière d’hier, les nombreux intervenants sont revenus sur le bilan du Fonds mondial cinq années après sa création.
Les responsables Bernard Schwartlander, Asia Russel et Christoph Benn du Global Fund qui s’adressaient à l’assistance ont salué le travail accompli pendant trois jours par les 400 participants.
‘’Nous avons noté les questions importantes soulevées ici et nous devons nous adapter constamment avec une telle évaluation’’, ont-ils noté. ‘’Ces résultats ont déclaré les responsables du Fonds mondial sont efficaces et utiles car ayant permis un échange d’expériences profitables aux uns et aux autres’’.
Pour eux, la rencontre de Durban a permis de mieux connaître comment fonctionne le fonds dans différents pays concernés mais surtout de voir comment apporter une contribution pérenne aux malades et ainsi lutter contre la pauvreté. La participation du secteur privé, de l’avis des représentants du fonds mondial, permet de favoriser l’harmonisation, de réfléchir et de définir les priorités. Il est également question d’appuyer les industries pharmaceutiques pour réduire les coûts des anti-rétroviraux. Enfin, la transparence dans la gestion et l’utilisation des nouvelles technologies d’intervention ont été souhaitées.
Abdoulaye THIAM, (Envoyé spécial)
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