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Cameroon tribune | Cameroun | 05/07/2006 | Lire l'article original
Selon le Dr Faustin Dong A Zok, chef service de la médecine nucléaire à l’HGY, " cette spécialité saisit la maladie dans son comportement. C’est lorsqu’il y a dysfonctionnement d’une cellule que l’anatomie ressent un problème et l’individu tombe malade ". La médecine nucléaire est complémentaire à l’imagerie morphologique composée de la radiologie, du scanner, etc. Et plus performante. " Si la radiologie a deux yeux pour voir, la médecine nucléaire en a quatre ", affirme le Dr Faustin Dong A Zok. En médecine nucléaire ou isotopie, on travaille sur les atomes, le noyau des cellules, d’où l’adjectif nucléaire. " Alors qu’on travaille à l’extérieur en radiologie, l’isotopie va plus en profondeur des organes, grâce à de petites molécules appelées radiotraceurs qui se désintègrent dans le corps au bout de 6 heures ", déclare le Dr Christine Sara Minka Minka, isotopiste à l’HGY. Cette spécialité, encore à ses débuts dans le continent, a besoin de personnel qualifié, d’où la tenue de ce cours international.
Organisé par l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA), en collaboration avec les ministères de la Recherche scientifique et de l’Innovation et de la Santé publique, ce cours international régional a pour objectif de former des formateurs qui iront dans leurs pays former des techniciens en médecine nucléaire. Selon Maurice Doube, secrétaire général du Minresi qui présidait la cérémonie d’ouverture, l’isotopie permet une meilleure prise en charge locale des patients, réduisant ainsi les évacuations sanitaires qui grèvent le budget des hôpitaux. Cette branche de l’imagerie médicale est plus applicable dans les différents types de cancer.
Ce cours va permettre à la médecine nucléaire, peu connue au Cameroun, de dévoiler son importance dans le traitement des maladies. Actuellement, il existe un seul service de cette spécialité dans la sous-région Afrique centrale. Après le projet pilote de l’HGY, un service de médecine nucléaire sera installé dans les prochaines semaines à l’Hôpital général de Douala. Pendant une semaine, les apprenants seront éclairés sur des notions telles que la cardiologie nucléaire et la scintigraphie.
Jocelyne NDOUYOU
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