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Destination Santé | France | 28/06/2006 | Lire l'article original
« Il faut faire très attention. Nous sommes en présence d’un virus mutant mais qui ne présente pas les caractéristiques d’un virus de type humain. La menace de pandémie n’est toujours pas d’actualité », précise Isabelle Nutall du département « alertes et réponses aux épidémies et pandémies » de l’Organisation.
En revanche, le virus indonésien s’est révélé capable de se transmettre d’homme à homme. Une première mondiale. «Il a donc muté un petit peu », reconnaît Isabelle Nutall. « C’est la première fois que nous avons une preuve biologique d’une transmission inter-humaine, c’est clair. Mais cette transmission s’est arrêtée sans que l’on en sache les raisons. Toutes les personnes en contact avec les malades n’ont pas systématiquement été contaminées ».
Le virus aviaire n’a pas encore trouvé la clé pour devenir pandémique. Les 7 membres de la famille indonésienne vivaient dans un état de promiscuité importante. « Ils étaient entourés de poules à l’intérieur même de la maison. Le mécanisme de transmission reste donc connu : la contamination s’est faite par contact étroit et prolongé avec des volailles malades. Pour l’OMS, rien ne justifie de relever le niveau d’alerte actuel qui reste à 3 ».
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