Accès aux sites pays BENIN BURKINA FASO CAMEROUN CENTRAFRIQUE CONGO COTE D'IVOIRE GABON
GUINEE MADAGASCAR MALI R.D. CONGO SENEGAL TOGO
L'essor | Mali | 12/07/2006 | Lire l'article original
Le ministre a ainsi visité samedi l'hôpital de Kati, en compagnie
du représentant résident de l'Organisation mondiale de la santé
(OMS) dans notre pays, le médecin colonel Lamine Cissé Sarr.
Dans cet établissement hospitalier, le désordre prévalait
dans les salles de garde et de consultation de médecine interne. Les
registres de consultation n'étaient pas convenablement tenus et certaines
tables de consultation se retrouvaient dans un état défectueux.
Dans cet hôpital pourtant de troisième référence, la garde n'était pas assurée à la pharmacie. Interpellés sur la question par le ministre de la Santé, les responsables de l'établissement ont expliqué que dans les situations d'urgence, appel était systématiquement fait à la pharmacienne.
A niveau de la radiographie, l'établissement a entamé des travaux
d'extension. Les blocs opératoires A où officient nos chirurgiens
et B réservé aux médecins chinois, cumulent une moyenne
de 6 interventions par jour.
L'hôpital de Kati qui a reçu du département de la Santé,
une subvention de plus de 900 millions de Fcfa entre 2004 et 2005, peine pourtant
à suivre le rythme de progression des deux autres grands hôpitaux
que sont le Point G et Gabriel Touré.
L'établissement a construit plus d'une dizaine de "salles VIP"
destinés aux plus nantis, qui seront bientôt opérationnelles.
Mme Maïga Zeïnab Mint Youba a souligné, à ce propos,
la nécessité d'améliorer en priorité les conditions
d'hospitalisation du malade moyen.
"Les recommandations faites lors de mes précédentes visites restent valables pour tous. Kati n'avance pas au même rythme que Point G et Gabriel Touré qui ont fait des efforts remarquables avec des perspectives de changement", a déploré le ministre de la Santé.
Après Kati, Mme Maïga Zeïnab Mint Youba s'est rendue à la maternité René Cissé de Hamdallaye. A l'arrivée du ministre, la sage-femme de garde était en train de procéder à un accouchement.
La dernière étape de ce samedi a été le centre de santé de référence (Csref) de la Commune IV, contre lequel un chapelet de griefs est égrené ces temps-ci. Ces reproches ne se sont pas justifiés, du moins ce jour là, puisque, sur place, le personnel se dévouait à son travail.
Le médecin-chef était en salle d'opération pour la prise
en charge d’une urgence. D'autres médecins et infirmiers étaient
au chevet des malades. A la pharmacie de l'établissement, la garde aussi
était effective.
Le ministre de la Santé a établi un jugement globalement positif
sur le Csref de la Commune IV. Elle a rappelé les importants efforts
faits par les autorités pour l'amélioration de la qualité
des services avant d'inviter le personnel socio-sanitaire à travailler
dans ce sens.
B. DOUMBIA
Restez informés : recevez, chaque mercredi, la revue de presse de Santé tropicale. Inscriptions
Ce contenu gratuit vous est destiné :
Adresse
Téléphone
Contactez-nous
Actualités
Articles médicaux