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Revue de presse de Santé tropicale

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Gratuité des soins pour les césariennes et le troisième âge : l’absence de suivi des engagements ouvre la porte aux dérives

Le quotidien | Sénégal | 06/07/2009 | Lire l'article original

Il est établi que les césariennes sont toujours payées dans les différentes maternités. Elles sont encore beaucoup plus chères dans les établissements publics de santé de Dakar. Du centre de santé Roi Beaudoin de Guédiawaye, à celui de Youssou Mbargane Diop de Rufisque en passant par le centre Gaspard Camara de Grand Dakar, le prix de la césarienne varie entre 20 et 50 000 francs Cfa. Et il est interdit dans ces centres de santé de parler de la mesure de l’Etat qui devait permettre la gratuité des césariennes. Car, les sages-femmes répondront en chœur et à visage découvert : «Rien n’est gratuit ici !»

Un désaveu total des engagements des autorités, pourtant, conscientes de la réalité sur le terrain. En effet, à force d’accumuler les dettes des hôpitaux, les autorités sanitaires, confrontés à une absence exacerbée de consommables, sont obligées de faire passer les patients à la caisse. Les sages-femmes, elles, n’ont pas froid aux yeux : «Soit, tu as les moyens, tu passes à la table. Soit tu n’en as pas, c’est à tes risques et périls.»

Les autorités, pour leur part, vont continuer à articuler la rengaine : «Oui, les césariennes sont gratuites, conformément au désir du chef de l’Etat.» Il arrive, avec ce jeu d’hypocrisie, que des femmes enceintes perdent leur vie, parce qu’elles n’ont pas les moyens de se payer une césarienne.
Cet exemple cache mal ce qui risque d’arriver au plan Sésame, décrété en grande pompe par le chef de l’Etat. Même si, les populations vieillissantes de Dakar en bénéficient encore, par endroits, la tendance de leur tourner le dos prend des proportions insoupçonnées.

Dans les centres de santé sus évoqués et d’autres comme l’hôpital général de Grand Yoff, il est fréquent de se voir opposer une fin de non-recevoir face à la requête de bénéficier de soins gratuits.
Plus cocasse encore, les centres de santé concernés ne s’en cachent même plus. Ils opposent toujours l’argument de la dette et l’absence de consommables qu’eux-mêmes paient maintenant au comptant, auprès des fournisseurs, las de courir derrière un Etat mauvais payeur.

Selon des indiscrétions, les hôpitaux se dirigent lentement, mais sûrement vers la suppression du plan Sésame. Ces observations sont le fruit d’un débat nourri, vendredi dernier, en prélude à la célébration de la Journée mondiale de la population, prévue le 11 juillet à Ziguinchor. Alors que le comité de pilotage de cette journée faisait face à la presse, il ressort des présentations faites par l’Asbef, le Fnuap et le ministère de la Femme qu’il n’y a jamais de suivi dans les mille et un programmes de protection sociale. Alors que le thème de cette journée s’intitule : Protection des groupes vulnérables dans un contexte de crise économique,
Les acteurs ont longuement réfléchi sur l’un des sous-thèmes en rapport avec les investissements sociaux et la crise économique. Les représentants de l’Etat se sont lancés dans des conjectures mettant à nu l’amateurisme de certains de leurs services à base sociale.

Finalement, ils ont reconnu que le non-suivi des programmes de gratuité dans les centres de santé entraîne la porte ouverte aux dérives. L’Etat ayant réuni toutes les conditions pour appauvrir et fragiliser davantage les ménages.

Par Aly FALL

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