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Revue de presse de Santé tropicale

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Des cas de chikungunya à Toamasina : trois ans après la grande épidémie de chikungunya refait son apparition à Toamasina. Des cas ont été répertoriés dans les centres de santé

L'Express | Maurice | 09/07/2009 | Lire l'article original

Le chikungunya rôde à nouveau. Trois années après l'épidémie à Toamasina, neuf nouveaux cas ont été déclarés à la poste-sentinelle de la ville de Toamasina. Les malades viennent de cinq quartiers de la ville de Toamasina-I. Ils ont effectué leur consultation auprès d'un centre hospitalier local. «Ces neuf cas sont confirmés biologiquement par l'Institut Pasteur de Madagascar.

Ils ont été enregistrés entre début mars et fin juin, suivant les relevés hebdomadaires du site sentinelle», révèle le docteur Roland Robinson, directeur des Urgences et de la lutte contre les maladies (DULM) au sein du ministère de la santé.
Les relevés de la première semaine de juillet sont encore attendus. Actuellement, les neuf personnes atteintes ont recouvré la santé après avoir reçu les soins appropriés. «Leur traitement s'est avéré facile dans la mesure où ces personnes sont déjà immunisées. Elles ont été guéries au bout de deux ou trois jours», poursuit le docteur Roland Robinson.

Courbatures et douleurs articulaires

En fait, le chikungunya n'a pas été complètement éradiqué dans le Grand port depuis son apparition en 2006. «Chaque année, des cas sporadiques sont relevés. Une ou deux personnes par mois en sont affectées. Mais la maladie n'a pas encore dépassé ce seuil jusqu'ici», précise le docteur Zora Bayant, directeur régional de la santé (DRS) dans l'Atsinanana.
Jusqu'à maintenant, la maladie ne sème pas de vent de panique, de sorte que la fréquentation des centres de santé reste constante. Pourtant, dans les bas quartiers, les symptômes de la maladie, similaires à ceux du paludisme, font naître des plaintes de la part des habitants.

«La plupart de nos voisins se sont plaints de courbatures et de douleurs au niveau des articulations, ces derniers temps. Ils ont également de la fièvre», fait remarquer Freddy Razanamaharo, un habitant du quartier d'Anjoma. Cette année, la recrudescence de la maladie a été favorisée par les pluies qui s'abattent sur cette ville côtière depuis le mois de mai.
Face à la situation, Madagascar se trouve mieux armé de par les expériences du passé. Outre la riposte, les autorités sanitaires misent sur le renforcement de la sensibilisation de la population.

«Les habitants sont encouragés à s'attaquer aux eaux stagnantes, notamment dans les pneus qui renforcent les toîts, ainsi que les haies en bambou, refuge de moustiques. Les enfants sont invités à mettre des vêtements à manches longues et des pantalons contre ces insectes qui piquent, même le jour», prévient le docteur Zora Bayant.
D'un autre côté, diverses préventions sont mises en place afin d'endiguer le chikungunya. «Les domiciles des personnes affectées par la maladie, ainsi que ceux avec qui elles ont eu des contacts ont été aspergés d'insecticide. Les stocks de médicaments viennent aussi d'être renforcés», conclut le directeur du DULM.

Des études en cours

Lors d'une récente descente à Toamasina, le DULM, en collaboration avec l'IPM, étudie le moustique vecteur du chikungunya. L'étude va de pair avec celle de l'immunité de la population. Le but est de découvrir un anti-corps pouvant lutter contre la maladie. Au moins deux cents individus, issus des mêmes quartiers que ceux des personnes atteintes de la maladie, ont fait l'objet de prélèvement pour analyse. Les résultats de ces deux études seront officilialisés prochainement.

Noro Haingo Rakotoseheno

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