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Revue de presse de Santé tropicale

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SIDA - Promulgation de la Loi sur le Vih : le Sénégal emprunte la dernière ligne droite

Le quotidien | Sénégal | 10/07/2009 | Lire l'article original

Bientôt la Loi sur le Vih/Sida va être votée par les parlementaires, après que le Conseil des ministres a adopté le texte. Au cas échéant, elle devrait permettre de renforcer les droits humains dans la riposte au Vih/Sida et lutter efficacement contre toutes les formes de discrimination et de stigmatisation des personnes vivant avec le Vih et des personnes vulnérables.

Le Sénégal s’est enfin engagé à se doter d’une législation spécifique concernant le Vih/Sida, après un long processus participatif et consultatif qui vient d’aboutir à l’élaboration d’un projet de loi sur le Vih/Sida. Après avoir reçu l’assentiment du Conseil des ministres, ladite loi est soumise depuis hier à l’appréciation des parlementaires par le Conseil national de lutte contre le Sida (Cnls).

Dans le cadre d’un atelier, le Cnls compte fournir l’opportunité aux députés et sénateurs de s’imprégner des réalités relatives au Vih/Sida et d’examiner en profondeur la proposition de loi en s’inspirant des expériences d’autres pays africains. Certes depuis 2004, la Loi était en gestation, mais, rappelle le ministre de la Santé, il fallait s’entourer de toutes les garanties en prenant aussi en compte, les insuffisances de la loi de N’Djamena. Car, pense-t-elle : «Mieux vaut ne pas avoir de loi que d’avoir une mauvaise loi.» Donc, cette présente Loi, explique Thérèse Coumba Diop, ministre de la Santé, a aussi reçu les appréciations de plusieurs autres acteurs, notamment de la société civile et des recommandations. Toujours selon elle, toutes les conditions sont aujourd’hui réunies pour que les parlementaires comprennent les aspects juridiques du Vih/Sida et de fait, souhaite-t-elle, les amendements complémentaires nécessaires seront apportés, au besoin. Il ne restera aux parlementaires qu’à s’approprier la loi et accompagner le gouvernement dans sa mise en œuvre.

En ce qui le concerne, le Cnls avec une approche méthodologique, a permis à son Comité technique sur la loi Vih/Sida «d’intégrer les préoccupations du genre en rapport avec la féminisation de l’épidémie et la transmission du Vih de la mère à l’enfant, de prendre en compte toutes les recommandations pour lutter contre la discrimination, la stigmatisation, le rejet des personnes infectées et affectées ainsi que des populations vulnérables dans les lieux de travail, dans les couples, les familles, bref, dans leur environnement». Le docteur Ibra Ndoye, Secrétaire exécutif du Cnls, qui s’est exprimé, en marge de la cérémonie d’ouverture de l’atelier, indique que pour les deux jours, les parlementaires «vont partager les connaissances les plus actuelles sur le Sida, ses facteurs de propagation, ses manifestations cliniques, son impact, le vécu de la maladie et l’organisation de la lutte au Sénégal».

Maintenant, rassure-t-on, une fois votée et appliquée, la Loi sur le Vih va combler le vide juridique sur la problématique de la pathologie qui a déjà causé beaucoup de désagréments aux personnes infectées et affectées. «Des personnes ont été renvoyées de leur travail à cause de leur séropositivité, d’autres ont été rejetées de leurs familles. Des femmes ont été divorcées à cause de leur statut sérologique ; des enfants continuent d’être infectés à cause du refus du dépistage de leurs parents ; des malades sont décédés du Sida par défaut de traitement avant que le chef de l’Etat ne rende gratuit le traitement antirétroviral», souligne encore le ministre de la Santé, de la Prévention et de l’Hygiène publique.

Cependant, prévient le représentant des bailleurs de fonds : «Pour être efficace, le recours à la loi doit se faire de façon appropriée.» Bouri Jean Victor Sanhouidi, par ailleurs, représentant résident du Pnud, avertit que «la loi ne doit pas être perçue comme un instrument de coercition mais au contraire, elle doit servir de moyen pour lutter contre la vulnérabilité à l’infection, la discrimination et assurer l’accès pour tous aux services de prévention, de traitement, de soins et de supports relatifs au Vih».
Interrogée sur la date de l’effectivité de la loi, la présidente de la Commission santé de l’Assemblée nationale n’a pas voulu s’aventurer sur un terrain glissant, juste s’est-elle contentée de dire : «Nous y travaillons et nous espérons qu’elle va être effective le plus rapidement possible.»

Par Aly FALL

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