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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 06/07/2006 | Lire l'article original
En outre, le nombre de femmes souffrant de lésions, d’infections ou de maladies
liées à une grossesse ou à un accouchement est vingt fois supérieur - environ
10 millions de femmes par an. Selon lui, cinq complications directes sont responsables
de plus de 70% des décès maternels, à savoir, l’hémorragie (25%), les infections
(15%), les avortements à risque (13%), l’éclampsie (forte tension susceptible
d’entraîner des convulsions - 12%) et la dystocie (8%).
Il les considère comme les principales causes de décès maternels en indiquant
toutefois, l’inaccessibilité, le coût excessif et la piètre qualité des soins
comme des éléments déterminants. «Ces décès sont préjudiciables au développement
et au bien-être social puisque environ un million d’enfants se retrouvent orphelins
chaque année et qu’ils ont dix fois plus de chances de mourir dans les deux
années qui suivent le décès de leur mère », ajoute-t-il.
L’expert souligne en outre que les femmes ne sont pas obligées de mourir en donnant la vie et qu’il importe que les jeunes femmes reçoivent l’information et le soutien dont elles ont besoin pour gérer leur santé génésique, qu’elles bénéficient d’une aide tout au long de leur grossesse et que des soins soient prodigués à la mère ainsi qu’à l’enfant pendant les premières années de sa vie.
Planification familiale pour réduire les cas décès maternels
Il estime que la grande majorité des décès maternels pourraient être évités si les femmes avaient accès à des services de planification familiale de qualité, à des soins qualifiés pendant la grossesse, l’accouchement et le premier mois qui suit la naissance ou à des services ad hoc après un avortement ainsi qu’à la possibilité d’avorter dans conditions de sécurité lorsque cette intervention est autorisée par la loi. «15% des grossesses et des accouchements nécessitent des soins d’obstétrique d’urgence, car les risques ne sont pas prévisibles. Un système de soins de santé fonctionnel et un personnel de santé qualifié sont indispensables pour sauver la vie de ces femmes », déclare-t-il.
Le communiqué souligne également que l’OMS s’est engagée à atteindre les objectifs du millénaire pour le développement qui consistent à réduire de trois quarts la mortalité maternelle. Cette année, indique-t-on, la Journée mondiale de la Santé, célébrée le 7 avril, a visé à convaincre les gouvernements et la communauté internationale à accorder la priorité à la santé maternelle et infantile en réclamant un accès élargi à des soins et des interventions susceptibles de sauver des vies et une continuité des soins pour les femmes et les enfants, dès avant la grossesse, pendant l’accouchement, puis pendant la petite enfance.
R.S.K
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