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Guinée Conakry Info | Guinée | 12/07/2006 | Lire l'article original
Face à cette situation, il a été mis en place des mutuelles contre les risques de la grossesse et de l'accouchement (MURIGA) et la fixation d’un tarif marginal pour la césarienne. Ces MURIGA ont des capacités de financement limitées à cause du nombre restreint de leurs adhérents et du niveau des cotisations qui ne tiennent pas compte des coûts des prestations. Les tarifs fixés par le ministère de la santé publique à savoir, 10.000 GNF à l’hôpital préfectoral, 15.000 GNF à l’hôpital régional et 17.000 GNF pour l’hôpital national ne garantissent pas l’accessibilité financière aux soins obstétricaux d’urgence, par ce que le différentiel par rapport au coût réel n’est pas subventionné.
Une étude réalisée récemment par le ministère de la santé Publique, montre que pour supporter ces coûts hors salaire, il est nécessaire de mobiliser 694.000 GNF par césarienne dont 519.000 GNF pour les coûts hospitaliers.
On indique dans cette étude, qu’il est nécessaire de mettre en place un système de partage des charges qui tient compte de la capacité financière des acteurs concernés, à savoir les usagers, les mutuelles, l’Etat et les aides internationales. Dans ce système, les usagers et les mutuelles supportent les frais de séjour et de transport qui coûtent quelque 174.000 GNF. L'Etat et les autres partenaires prennent en charge le reste des dépenses.
La gratuité effective de la prise en charge de la césarienne dans les publiques ne peut réussir que si l’intégralité des coûts susmentionnés est financée. Il serait donc judicieux de mobiliser des fonds avant de lancer de telle initiative.
CHY/AB/MAC/FK
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