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Le patriote | Côte d'Ivoire | 14/07/2006 | Lire l'article original
Rien n’est encore gagné. Mais le simple fait d’en parler suscite déjà beaucoup d’espoir. Le diagnostic du VIH chez l’enfant né de mère infectée pourrait bientôt connaître une avancée notable en Côte d’Ivoire. Avant-hier, mercredi 12 Juillet 2006, au cours de l’atelier de validation du document de politique nationale de la prévention de la transmission mère enfant (PTME) du golf Hôtel de Cocody, le docteur Kouassi M’Bengue Alphonse de l’institut Pasteur a fait d’importantes suggestions. Selon lui, le diagnostic précoce chez l’enfant né de mère infectée peut se faire en prélevant du sang au talon ou à l’orteil du nouveau né.
Ensuite ce sang sera séché à une température ambiante (l’air libre) puis analysé. Tout cela bien sûr en respectant les règles élémentaires qui ont cours en pareille situation. L’avantage de cette méthode selon Dr. Kouassi M’Bengue est qu’elle est simple, facile et moins traumatisante. Et pourrait réduire le nombre d’enfants infectés (16200). Mais son coûte (10.000 par enfant) et le manque de laboratoires adéquats partout en Côte d’Ivoire sont des obstacles. Une autre innovation apportée au programme PTME est l’offre en routine du dépistage systématique chez la femme enceinte, lors de la consultation prénatale et le dépistage en maternité. Ces deux innovations permettent aux femmes enceintes de connaître leur sérologie au cours des conseils prénataux ou en salle d’accouchement.
Selon des chiffres des enquêtes de séro-surveillance, l’on estime à 8,3 % le taux de prévalence chez les femmes enceintes en Côte d’Ivoire en milieu urbain. Le nombre de naissance est de 56.000 par an dont 54.000 venant de mères séropositives. Et la probabilité de transmission du VIH d’une mère séropositive à son enfant est de 25 %. Pour Dr. Ahoba Boba Irma chef de service PTME au programme national de prise en charge (PNPEC) a indiqué que l’objectif de cet atelier est d’adopter de façon consensuelle, la politique nationale PTME et les procédures techniques.
Cet atelier est organisé par le ministère de la santé et de l’hygiène publique en collaboration avec la fondation Elisabeth Glaser (EGPAF). Il est financé par le plan Bush pour la lutte contre le SIDA (PEPAR). Il a pris fin, hier.
D. Maimouna
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