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Le potentiel | Congo-Kinshasa | 05/11/2009 | Lire l'article original
En effet, c’est depuis le 16 octobre que les rumeurs ont commencé à courir dans Goma. Les responsables sanitaires de la ville ont été saisis par un parent dont les enfants étudient à l’école primaire Kauta et à l’école secondaire Metanoya. Face à cette situation, l’inspection provinciale de la santé de la province du Nord-kivu n’est pas restée indifférente. Elle a aussitôt entamé des investigations, particulièrement dans les écoles de Goma. Sur 41 cas investigués, 18 échantillons (écouvillons nasaux et de la gorge) ont été prélevés et envoyés pour analyse au laboratoire en Afrique du sud via l’Institut national des recherches biomédicales (INRB).
Les premières informations livrées par le médecin inspecteur provincial, indiquent que tous les cas investigués se retrouvent dans la tranche d’âge de 5 ans ou plus. Aucun cas n’a été retrouvé dans des écoles maternelles et crèches visitées bien que les parents aient, tendance à retenir leurs enfants à la maison dès que les signes de la maladie se présentaient. Selon l’inspection provinciale de la santé, des .41 cas investigués, 29 soit 71% sont de sexe féminin et le lycée Chemchem compte à lui seul 19 cas.
Le sexe masculin se trouve représenter à 29 %, Soit 12 cas. A en croire le médecin inspecteur provincial, même si aucun décès n’a été signalé à ce jour, les responsables des écoles visitées auraient signalé un taux de 800 enfants malades et absents à l’école dans l’ensemble depuis le début du phénomène.
Pour le cas de Gisenyi, il s’agit d’un citoyen américain, actuellement hospitalisé et déjà sous traitement. Arrivé à Goma dimanche dernier, le ministre Auguste Mopipi Mukulumanya a remis 1.000 doses de Tamiflu au gouverneur Julien Paluku et à son adjoint Feler Lutaichirwa. Le ministre a profité de l’occasion pour rappeler les différentes mesures à prendre pour éviter la contamination.
Au cours de son séjour, le ministre de la Santé a fait une visite d’inspection dans quelques hôpitaux des zones de santé, notamment à Kwosho où il a constaté beaucoup de cas de paludisme et d’infections respiratoires aigues, voire de diarrhée simple. A l’hôpital de la Charité maternelle, le rninistre a été stupéfait par le nombre élevé d’accouchements par césarienne, soit 300 sur 600 naissances à faute d’un personnel adéquat.
La grippe A (H1N1) de 2009 est une maladie respiratoire aiguë contagieuse provoquée par un virus de la grippe A de sous-type H1N1. Ce virus est réapparu en 2009 sous une nouvelle forme génétique transmissible d’homme à homme.
Ce nouveau virus grippal, contenant des gènes de plusieurs virus connus d’origine porcine, aviaire et humaine, est un virus réassorti.
Le virus se propage généralement par la toux et les éternuements ou en touchant une surface contaminée. Les symptômes, qui peuvent durer jusqu’à une semaine, sont similaires à ceux de la grippe saisonnière, et peuvent inclure fièvre, éternuements, mal de gorge, toux, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires.
Au niveau mondial, la mortalité est faible et concerne principalement les personnes jeunes. Dans la majorité des cas, les malades n’ont présenté que des symptômes bénins et leur guérison a été rapide et complète
Le 11 juin 2009, l’OMS a décidé le passage à la phase 6 ; la grippe A (H1N1) de 2009 est donc considérée comme une pandémie.
Par Raymonde Senga Kosi
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