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Cameroon tribune | Cameroun | 10/11/2009 | Lire l'article original
Le Centre Pasteur est sans doute devenu incontournable au Cameroun. Cette notoriété se vérifie par les reconnaissances nationale et internationale que nous avons. Au niveau national, nous sommes le laboratoire de référence, plus particulièrement pour la tuberculose et l’ulcère de Buruli. Et au niveau international, nous sommes le laboratoire de référence de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) pour toute une série de pathologies comme la poliomyélite, la grippe humaine, la grippe aviaire, la bactériologie, la fièvre jaune, la rougeole. Nous sommes également membre du réseau international des instituts Pasteur (RIIP) qui regroupe aujourd’hui 30 instituts et près de 10.000 scientifiques à travers le monde. C’est un point capital à mentionner, car pour faire partie de ce réseau, il faut faire preuve de la qualité des examens que l’on fait, de la fiabilité des résultats que l’on donne et de la qualité de la recherche que l’on fait.
En quoi le Centre Pasteur a-t-il contribué aux avancées dans le domaine de la recherche?
Grâce à notre collaboration internationale, en particulier avec l’Institut international de Paris, nous étions les premiers à introduire au Cameroun les nouvelles techniques de diagnostics biologiques. En particulier pour les techniques de diagnostic de ces virus un peu complexes comme le virus de la grippe humaine. Ces techniques que nous introduisons peuvent être diffusées à travers le pays dans d’autres laboratoires. Les travaux de recherche sur le Sida nous ont permis de mettre au point des techniques de diagnostic qui sont beaucoup moins chères que celles que l’on pratiquait avant. Je pense ainsi à l’ulcère de Buruli, dont nous avons été les premiers à faire le diagnostic bactériologique. Nous avons été les premiers et nous sommes toujours les seuls d’ailleurs à faire des études d’antibiogramme pour la tuberculose. C’est-à-dire que nous sommes capables d’étudier la bactérie qui est responsable de la tuberculose et de voir quel est son niveau de sensibilité aux antibiotiques.
Comment voyez-vous le futur du Centre ?
Ce que je souhaite pour les cinq prochaines années, c’est l’agrandissement des locaux du Centre Pasteur. Nous sommes un peu victimes de notre succès. Nous avons de plus en plus de demandes de la part de la population. Nous avons de plus en plus de demandes d’équipes extérieures de personnes qui veulent travailler avec le centre dans le domaine de la recherche. Le problème c’est que nos laboratoires sont un tout petit peu exigus. Donc nous souhaitons agrandir les locaux, ce qui nous permettra également de recruter des personnels, des biologistes pour les examens médicaux des chercheurs pour développer nos activités de recherche.
Propos recueillis par M.N.
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