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L'essor | Mali | 09/11/2009 | Lire l'article original
Ces dernières années, notre pays a déployé de gros efforts en matière d’infrastructures sanitaires comme préconisé par le Projet pour le développement économique et social (PDES).
Le nouveau service de maladies infectieuses a coûté plus de 360 millions de Fcfa. Il dispose d'une capacité d'accueil de 36 lits et répond à l'exigence de qualité en terme de prise en charge des pathologies infectieuses. En plus des soins, le service se chargera de la formation des étudiants.
Quant au bloc de chirurgie cardiovasculaire dont la première pierre a été posée par le président Touré, il est constitué de quatre bâtiments à un niveau et abritera deux unités d'opération. Le plan architectural du bloc a été conçu par l'agence Architecture, urbanisme, expertise immobilière et décoration (URBADEX). Le style est inspiré de l'architecture néo-soudanaise et coloniale. Le bloc respecte le plan de développement de l'hôpital du Point G par une exploitation rationnelle de l'espace disponible. L’infrastructure coûtera 1,8 milliard de Fcfa.
Le président de la République a aussi visité les chantiers de construction des nouveaux services de médecine interne et de néphrologie hémodialyse. Le premier sera installé dans un immeuble de trois niveaux dont les travaux de génie civil progressent vite. Cette réalisation coûtera plus de 448 millions de Fcfa. Elle comprendra des unités de laroscopie, fibroscopie, diabétologie et coloscopie. Le nouveau service de médecine interne aura une capacité d'accueil de 65 lits contre 31 dans l'ancien service.
Le Mali est le seul pays d'Afrique francophone à avoir légiféré sur la transplantation rénale. Le Conseil des ministres a adopté récemment un projet de loi sur la transplantation d'organe notamment des reins. La construction du nouveau service de néphrologie s’inscrit dans cette démarche. Il nécessitera un investissement de 356 millions de Fcfa. Le service reposera sur une unité de transplantation rénale d'une capacité d'accueil de 20 lits et celle de dialyse (12 lits). Il apportera un soulagement certain dans la prise en charge des insuffisances rénales.
Avec ces nouvelles infrastructures, le vieux serviteur qu'est l'hôpital du Point G (il est centenaire) rajeunit et se modernise, a commenté le président Amadou Toumani Touré.
Evoquant la construction du bloc de chirurgie cardiovasculaire, il a rappelé le nombre de malades évacués, de ceux qui ont besoin d’être évacués mais qui n'ont pas les moyens de partir, pour souligner l’urgence de trouver une solution à ce problème et la pertinence de la création du bloc de chirurgie cardiovasculaire.
Toute aussi pertinente apparaît la création d'un service de maladies infectieuses, a jugé le ministre de la Santé, Oumar Ibrahima Touré, en rappelant l’apparition ces dernières années de la pandémie du sida, des fièvres Ébola et de la vallée du Rift et des affections comme la dengue.
Pour le ministre, la menace de ces pathologies associées à celles habituellement connues dans notre pays comme la méningite, le paludisme, le tétanos et la fièvre typhoïde, a posé la nécessité de créer et de développer un service de maladies infectieuses.
Le directeur de l'hôpital, Charles Fau, a estimé que le Point G a aujourd'hui de réels motifs de satisfaction. L’établissement entend exploiter au mieux les nouveaux atouts et opportunités qui lui sont offertes pour améliorer nettement la qualité des soins. De dispensaire militaire au début, le Point G crée en 1906 est devenu un centre hospitalier universitaire où travaillent plus de 650 agents dans l’esprit du service public hospitalier.
L’hôpital et les autres établissements publics hospitaliers ont bénéficié ces derniers temps d'une attention particulière de part de l'État. L’on peut dire que la balle est désormais dans le camp des praticiens qui doivent tirer partie des énormes investissements réalisés pour le plus grand profit des malades.
B. DOUMBIA
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