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Le soleil | Sénégal | 25/07/2006 | Lire l'article original
C’est l’appel lancé par le directeur de cabinet du ministre de la santé publique et de la prévention médicale, Farba Lamine Sall, dimanche à Fatick, lors de la cérémonie de lancement de la campagne nationale de lutte contre le paludisme. La cérémonie s’est déroulée en présence des représentants résidants de l’OMS et de l’UNICEF, des autorités et des populations. Au nom du ministre de la santé empêché, Farba Lamine Sall, a souligné que le paludisme constituait un fléau dévastateur pour l’humanité en particulier en Afrique. Il a souligné que chaque année notre pays paie un lourd tribut à cette pandémie et c’est la raison pour laquelle le Sénégal à l’instar des autres pays est résolument engagé dans la croisade contre le paludisme en développant des stratégies adaptées et des orientations essentielles pour atteindre les bénéficiaires communautaires.
« Des actions novatrices sont entrain d’être déroulées dans les districts sanitaires pour porter à l’échelle des interventions communautaires avec la pleine participation des populations. Cette contractualisation communautaire autour d’un paquet d’intervention constitue l’angle d’attaque pour promouvoir les bonnes pratiques en matière d’intervention et de changement de comportements favorables et pour réduire l’impact du paludisme », souligne-t-il.
Dans la même lancée, il a fait noter que le thème de cette journée « un lit, une moustiquaire » doit permettre une mobilisation de tous les leaders, décideurs et acteurs communautaires afin de voir les meilleures dispositions et de mécanismes d’acquisition de ce précieux outil de prévention que constitue la moustiquaire imprégnée. Selon lui, l’objectif visé à travers la présente campagne est d’atteindre un taux d’utilisation de couverture de 80% des lits dans les deux années à venir. Pour Lamine Farba Sall, l’utilisation effective de la moustiquaire imprégnée dans les communautés va assurément réduire la morbidité et la mortalité causées par le paludisme.
Après l’introduction des ACT dans les structures de santé, le ministère de la santé et de la prévention médicale selon lui a pris des initiatives pour la disponibilité et l’accessibilité de la moustiquaire. Il a précisé que le prix de cession au niveau des structures sanitaires publiques a été réduit à 1000 francs d’autant que la distribution est assurée par les organisations communautaires de base.
Farba Lamine Sall a remercié l’OMS et l’UNICEF qui ont accompagné notre pays
dans cette initiative soutenue par le fonds mondial pour l’atteinte les objectifs.
Dr. Antonio Pedro Filipé Junior, représentant de l’OMS au Sénégal, a souligné
que le thème « un lit, une moustiquaire » traduisait l’engagement du ministère
de la santé à remporter la bataille contre le paludisme, en ayant recours aux
armes les plus efficaces qui sont disponibles. Selon lui, après l’introduction
des ACT l’année dernière, le Sénégal s’est engagé dans la promotion de la moustiquaire
imprégnée « qui a fait ses preuves comme étant un instrument simple, efficace
et bon marché pour prévenir le paludisme qui cause des ravages énormes en Afrique
notamment chez les enfants ».
« Nous estimons à 500 le nombre de cas de paludisme qui surviennent chaque année
sur le continent, faisant environ un million de morts, soit 90 % du total mondial
des décès attribuables à la maladie. Et 80 % de ces décès touchent des enfants
de moins de 5 ans », a-t-il révélé.
Oumar Ngatty Bâ
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