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L'Express | Maurice | 01/12/2009 | Lire l'article original
«Cette mesure ne se justifie ni d’un point de vue économique, ni d’un point de vue médical», a-t-il lancé quand il a pris la parole lors d’une cérémonie au rez-de-chaussée du bâtiment Emmanuel Anquetil à la rue Pope Henessy. Là où le public pouvait de 9h à 16h, le 1er décembre, se faire dépisté et conseillé gratuitement par l’Aids Unit du ministère de la Santé et s’informer sur le VIH/sida en visitant les stands tenus par plusieurs organisations gouvernementales et non-gouvernementales. Par exemple, le National Day Care Centre for the Immonusuppressed (NDCCI), l’Action Familiale, PILS ou encore le Conseil des Religions.
Nicolas Ritter a quand même tenu à rendre un hommage au personnel soignant qui s’occupe des séropositifs dans les centres de santé, et à saluer les deux initiatives de l’Etat, soit le programme d’échange de seringues, ainsi que celui de la substitution par la méthadone.
L’application de ces programmes a d’ailleurs été rapidement rappelée, par le ministre de la Santé, Rajesh Jeetah. Celui-ci était aussi présent cet après-midi, au rez-de-chaussée à l’Emmanuel Anquetil Building. Auparavant, il avait, comme lors de ses interventions publiques, récité toutes ses anecdotes habituelles ou issues de secours, sur la consommation d’alcool et de tabac menant aux drogues dures. Insérant enfin, après tout ce bavardage, le VIH/sida, «qui est une maladie comme le diabète».
Le Dr Amita Pathack du National Aids Secretariat, rattaché au Bureau du Premier ministre, a, elle, était un peu plus précise quant aux motifs de sa satisfaction.
«Nous sommes au seuil de 2010, qui sera l’année où nous pourrons tout accélérer en termes de traitement du VIH/sida et lutte contre la toxicomanie. Nous recevrons, en janvier prochain, Rs 360 m du Global Fund. Nous aurons alors tous les moyens, la capacité et la volonté politique. Nous n’aurons pas de raison de ne pas gagner la bataille contre cette maladie», promet-elle.
Il est à noter que le secrétaire général, M. Ban Ki-moon, dans son discours à l’occasion de cette Journée mondiale, soutient que «les nouveaux cas d’infection augmentent plus vite que le nombre de personnes mises sous traitement et le sida reste l’une des principales causes de décès prématurés dans le monde».
Selon celui-ci, il faut «lutter contre toute forme de stigmatisation et de discrimination liée au VIH, il faut éliminer la violence contre les femmes et les filles et il faut garantir l’accès aux informations et aux services concernant le VIH».
Béatrice HOPE
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